On a lu ça pour vous et on vous le conseille.
“Un matin, en rangeant un carton qui traînait, je suis retombée sur une vieille radio de ma colonne vertébrale, et en voyant la date, j’ai vite fait le calcul: j’avais 20 ans (et un piercing au nombril bien apparent sur la radio). Sans trop pouvoir l’expliquer, j’ai fait une petite fixation sur cet âge. Je me suis dit que je ne me souvenais plus trop de ce que c’était, qu’avoir 20 ans. En cherchant un peu, je ne trouvais que des banalités. On me servait des clichés de la ‘génération Y’ ou ‘génération Z’ et ça me faisait gentiment vomir, parce que le monde est plus complexe que ça. J’ai vite compris que je m’en fichais un peu finalement de comprendre ce que c’était ‘qu’avoir 20 ans’, j’avais juste envie d’avoir des gens de 20 ans en face de moi, pour leur poser des questions.”
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Dans un film intitulé Bien sûr il y a les autres, Judith Amsellem raconte sur Retard Magazine qu’elle a réuni 5 vingtenaires sélectionnés au hasard afin de donner un aperçu de ce que peut être la vingtaine. Enfance, angoisses, parents, amour, rapports aux autres, la réalisatrice essaie de comprendre ces 5 personnes en leur donnant la parole. Dans le film, regards, silences et raclements de gorge n’ont pas été coupés. Un plongeon dans l’esprit des autres, épuré et direct.
À lire le plus vite possible sur le site de Retard Magazine.
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