Dans la lignée de 2 Broke Girls, New girl ou The Mindy Project, Dorothée Pierson débarque avec le projet Becoming Zoey. Une série en gestation inspirée de sitcoms américaines où l’heroïne, Zoey, bientôt 30 ans, se pose des questions sur son avenir.
Fan de séries américaines qui visent un public féminin, Dorothée Pierson est à l’origine de plusieurs projets de séries pour la télévision et le Web. Aux côtés de son amie Camille Lockhart, comédienne, scénariste et metteuse en scène, elle a coécrit Becoming Zoey, une Websérie qu’elles espèrent financer en partie par le biais du crowdfunding. Toutes deux s’inspirent de leurs parcours personnels pour insuffler de la vie au personnage de Zoey, une trentenaire drôle, passionnée par la musique, les chats et Zooey Deschanel.
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Pourquoi s’être inspirée de la série New Girl et de Zooey Deschanel?
Pour les nanas, le personnage de Zooey Deschanel représente la meilleure amie qui puisse être et pour les mecs, la petite amie idéale. Je me suis dit que ça pourrait être cool de réaliser une série sur une fille qui est “fan de”, qui s’inspire de Zooey Deschanel. Je regarde beaucoup de séries et je trouvais qu’en France il n’y avait pas assez de concepts de ce genre, j’en avais marre des séries de flics.
De g.à dr.: Camille Lockhart, Olivia Zam et Lola Dewaere, DR
Pourquoi avoir choisi le format Web et le financement participatif pour cette série?
Il nous fallait une fan base et le public que nous visons, à savoir les 15-35 ans, est surtout présent sur le Web. Le calcul s’est donc fait rapidement. C’est une série imaginée avant tout pour le public. Il y avait une volonté de leur présenter le projet avant de prendre le risque de diffuser la série à la télévision et qu’elle passe rapidement à la trappe. Bien sûr, on espère la voir un jour percer sur petit écran mais chaque chose en son temps.
C’est un défi de réaliser une série française qui soit aussi drôle qu’une série américaine?
Il y a beaucoup de formats différents pour les séries américaines. Dans une sitcom comme New Girl, il y a une vanne par seconde, c’est un réel défi d’écrire avec cette idée en tête. Tout se joue ensuite dans la réalisation et ce n’est pas évident. Il faut sortir des sentiers battus de ce qui est fait en France. C’est dommage qu’il n’y ait pas de séries un peu plus légères avec des nanas comme héroïnes. À terme, si le public accroche, nous aimerions réaliser le tournage en public. Ce serait un vrai défi car pour le moment, personne ne fait ça en France.
Propos recueillis par Clémence Drouet
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