La blogueuse lifestyle Constance Hall a publié un post Facebook pour manifester son ras-le-bol de tout faire chez elle. Son post a été partagé plus de 100 000 fois.
Pour Constance Hall, la coupe est pleine. Cette blogueuse lifestyle reconnue en Australie pour ses articles sur le quotidien des parents, le shopping ou le harcèlement sexuel, est devenue en quelques jours une porte-parole de choix pour toutes les femmes écrasées par la fameuse charge mentale. Dans un post publié sur son compte Facebook le 29 janvier, elle raconte comment elle subit chaque jour ce “cancer de la relation”: “Récemment, alors que je me plaignais auprès de copines de faire absolument tout à la maison, l’une d’entre elles m’a dit ‘si tu veux de l’aide, tu dois être explicite… demande. Le gens ont besoin de listes, ils ne lisent pas dans les esprits‘.”
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Alors, elle en a fait des listes. Mais comme le souligne le site PopSugar, si son mari l’a bien aidée au début, le coup de main restait occasionnel. Excédée, Constance Hall a finalement jeté finalement l’éponge et a partagé ses états d’âme avec les réseaux sociaux: “J’en suis donc arrivée à la conclusion que ce n’est pas à moi de demander de l’aide et de faire des putain de listes, écrit-elle, faites cette putain de vaisselle sans qu’on vous le demande mother fuckers.”
Près de 200 000 likes et plus de 100 000 partages sur Facebook: visiblement, beaucoup se sont retrouvé·e·s dans ce message un brin énervé. Le site StoryPick publie ainsi quelques tweets de soutien en réaction au coup de gueule de Constance Hall. Parmi eux, celui d’Emma Beth Cavalli, une lectrice qui en a marre que les hommes daignent, parfois, “aider” leur femme: “le terme ‘aider‘ sous entend que tout est de la responsabilité de la femme et que les hommes lui font une faveur en lui donnant un coup de main.”
Les remous suscités par ce post prouvent que la question de la charge mentale dépasse nos frontières et que, partout dans le monde, la répartition des tâches ménagères se fait au détriment des femmes, qui, bien trop souvent, se voient affublées de la double casquette compagne/femme de ménage.
Audrey Renault
{"type":"Banniere-Basse"}