On a lu ça pour vous et on vous le conseille.
“Comme tous les matins, Deborah est arrivée à 9h 20. 9h 30 peut-être. […] L’explosion avait déjà eu lieu à Maelbeek. Elle, elle était venue à pied, des gâteaux à la main pour fêter la bonne nouvelle apprise la veille: son admission à Oxford. […] La panique s’est installée dans le hall tout proche. Deborah y fait une incursion. Juste le temps d’entrevoir des gens qui courent, à la recherche de compresses pour soigner les quelques blessés qui y ont trouvé refuge. Comme une impression de déjà-vu pour la jeune femme. En effet, le 13 novembre, elle rendait visite à ses parents à Paris, dans l’immeuble qui fait face au Bataclan. Elle a passé la soirée à entendre les rafales. À voir les corps par la fenêtre.
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Depuis, beaucoup de choses ont changé en elle. ‘J’ai fait le deuil de l’innocence.’ Elle a mis des mois à admettre qu’il lui faudrait apprendre à vivre avec ça, à se débarrasser de cette peur qui l’envahissait en permanence. Pour elle, ‘le Bataclan avait déjà sonné la fin’, alors ce deuxième coup, elle ne sait pas vraiment dans quelle case le ranger. ‘Qu’est-ce qui vient après? Après s’habituer?’”
Dans cet article publié sur le site du Monde, la journaliste Lucie Soullier a recueilli le témoignage d’une jeune femme de 24 ans en stage à Bruxelles qui était présente à Paris non loin du Bataclan le 13 novembre dernier.
À lire le plus vite possible sur le site du Monde.
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