Cheek passe en revue (de Web) une actu internationale.
Elle n’avait que 11 ans quand elle a commencé son combat, et pourtant sa détermination a fait plier McDonald’s. La revendication d’Antonia Ayres-Brown depuis 2008? Mettre fin aux stéréotypes de genre dans les boîtes de Happy Meal. En effet, la chaîne de restauration rapide a pour tradition de distribuer des jouets “pour filles” et d’autres “pour garçons”, le plus souvent sans consulter le/la principal(e) intéressé(e).
Fatiguée de se voir enfermée dans le camp des princesses, Antonia Ayres-Brown a d’abord écrit à McDonald’s, avant de carrément entamer un processus de “testing” au sein de plusieurs restaurants pour prouver aux big boss qu’il y avait bien sexisme à la caisse. En effet, pendant l’expérience, les garçons et les filles se voyaient systématiquement remettre le jouet correspondant à leur sexe.
Un jouet “Petit Poney” et un jouet “Skylander”
Après plusieurs années d’attente, Antonia Ayres-Brown vient d’obtenir gain de cause, puisqu’elle a d’abord eu la joie, comme elle l’écrit sur le site américain de Slate, de recevoir fin 2013 une lettre de la responsable du département Diversité lui annonçant la fin de l’appellation “pour filles” et “pour garçons” dans les Happy Meal, au sein des 14 000 McDos américains, puis dans le reste du monde. Dans la foulée, la marque a posté au début du mois cette photo sur sa page Facebook, annonçant aux employés que dorénavant, ils devaient proposer le jouet “Petit Poney” ou le jouet “Skylander” sans faire référence à l’un ou l’autre sexe.
Tout cet épisode rappelle la vidéo virale de la petite Riley, qui se plaignait que les petites filles n’aient pas le droit d’avoir les mêmes jouets que les garçons. Et montre que la déconstruction des stéréotypes passe aussi par le combat contre le marketing genré, quel que soit notre âge.
M.L.