Angélique Zettor, cofondatrice de Genymobile, répond aux questions geek de Cheek.
C’est à son retour de San Francisco qu’Angélique Zettor, 28 ans, nous accorde un entretien téléphonique. La cofondatrice de Genymobile, une start-up qui accompagne les entreprises dans le développement de produits Android, y a rencontré des géants américains du numérique avec son associé Arnaud Dupuis. De son enfance en banlieue parisienne à la Mecque de la high-tech, il y a un grand pas qu’Angélique a franchi après des études de commerce. “Dans mon école, je faisais partie du bureau des élèves et je gérais la plus grande association étudiante de France avec un budget de 846 000 euros. J’ai appris la gestion, la stratégie et le management assez tôt.” Elle avait 22 ans à l’époque.
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Une fois son diplôme en poche avec une spécialisation Management des systèmes d’information, sa carrière d’ingénieur d’affaires dure seulement deux ans car l’envie d’entreprendre la rattrape. “Nous avons attendu d’avoir notre premier client avant de nous lancer en montant l’entreprise avec 6000 euros en 2011”, raconte la jeune femme. Aujourd’hui, Genymobile travaille avec de gros clients comme Tesco ou EDF, et a notamment accompagné JCDecaux dans l’implantation de mobilier urbain intelligent. Elle ouvrira une antenne à San Francisco cette année, puis à Toronto d’ici début 2015. Parallèlement à son activité principale, Angélique Zettor planche sur un livre qui recense les bonnes pratiques du bien-être en entreprise, comme le management participatif, qui lui est cher. Elle a répondu à notre entretien connecté.
Geek de la première heure ou geek formée sur le tas?
Formée sur le tas. J’ai fait une école de commerce et je n’ai découvert l’open source que vers la fin de mon cursus. Je ne suis donc pas une vraie geek.
Plutôt Twitter ou Facebook?
Facebook pour le perso et Twitter pour le pro.
Ton appli culte?
Je dirais Kindle même si ce n’est pas une appli car en fait, j’en ai très peu.
Combien d’heures tiens-tu sans smartphone?
Est-ce que la nuit compte? Plus sérieusement, on va dire une heure mais je ne me sens pas bien quand je ne l’ai pas! (Rires.) J’arrive à me limiter quand je suis en vacances, et je me force à faire de la rando ou des activités sportives pour vraiment décrocher.
Ce que tu ne pourras jamais faire en ligne?
Les relations humaines: avoir une relation à distance avec mon conjoint par exemple me semble un peu compliqué. Ou faire du sport. Mais je ne vois pas beaucoup d’autres choses que l’on ne peut pas faire en ligne.
Ce que tu ne peux plus faire autrement qu’en ligne?
Tout ce qui est organisation et gestion d’agenda. Je ne me rappelle plus comment on faisait avant.
iPhone ou BlackBerry?
Ni l’un ni l’autre! J’ai un énorme Samsung – qui se situe entre la tablette et le téléphone- et je suis donc sur Android.
Ton plus gros craquage shopping geek?
Un PC acheté sur un coup de tête.
Ce que le Web a le plus changé dans ta vie?
Les commandes de sushis! Et à part ça, beaucoup de choses dans ma vie professionnelle. Sans la révolution smartphone, je n’en serais pas là aujourd’hui.
Propos recueillis par Stéphanie Semedo
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