La célèbre marque de prêt-à-porter américaine semble changer sa stratégie de communication et cherche des mannequins “de tous les âges, toutes les tailles, tous les styles”.
American Apparel lance un appel à la population: la marque américaine cherche de nouveaux mannequins, hommes et femmes, de “tous les âges, toutes les tailles, tous les styles”. Non, vous ne rêvez pas, la marque, qui jusqu’alors était représentée par des nymphes à l’air adolescent tapant les pauses érotiques en petites culottes, bodys ou tout simplement seins à l’air, aurait décidé de changer de stratégie. Terminé les filles à peine pubères à moitié à poil, le mastodonte, qui a d’ailleurs amorcé cette transformation l’an passé en choisissant une mannequin âgée de 62 ans, chercherait maintenant des femmes jeunes ou vieilles, minces ou voluptueuses -ce qui n’est pas vraiment évident sur l’affiche.
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Ça n’est pas sans rappeler l’initiative de la marque de lingerie Aerie qui a banni Photoshop de ses campagnes de pub ou bien celle de FCKH8 avec son spot publicitaire qui dit “fuck” au célèbre logiciel photo.
La griffe américaine semble tout faire pour se laver de l’image sulfureuse et omniprésente de son fondateur, Dov Charney, accusé de harcèlement sexuel par ses employées, à qui, entre autres, il envoyait des sextos qui fileraient la nausée à un porc. Ses fonctions lui ont été retirées en juin 2014 et plus d’un an après, ce changement de communication marque le coup de grâce et sonne la fin d’une ère. Terminée l’esthétique pédo-porno-trash branchée lolita, bienvenue au respect, à la diversité et au naturel, à en croire cet appel de la marque.
Ça n’est pas sans rappeler l’initiative de la marque de lingerie Aerie qui a banni Photoshop de ses campagnes de pub ou bien celle de FCKH8 avec son spot publicitaire qui dit “fuck” au célèbre logiciel photo. On a hâte de voir des femmes de 30, 40, 50 ans ou plus sur les panneaux publicitaires, avec leurs rides et leur cellulite. Hâte que les générations futures grandissent dans une société qui ne cache pas le vrai corps de la femme.
Anne-Charlotte Dancourt
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