Elle vient de sortir un nouvel Ep, Ignorance Is Bliss, et est en tournée dans le cadre du festival Les Femmes s’en mêlent. La musicienne Alice Lewis a répondu à nos questions.
Le festival est né en 1997: que faisais-tu cette année-là?
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J’étais en première année aux Beaux-Arts -je ne faisais pas encore de musique.
Est-ce que jouer dans un festival 100% féminin représente quelque chose pour toi?
Les femmes étaient sous-représentées dans le milieu musical français autrefois, c’est donc une très bonne initiative. J’ai lu quelque part qu’elles restent minoritaires dans les festivals, je ne sais pas pourquoi. J’avoue que j’aime bien l’équilibre et la nuance, et que je n’aime pas rentrer dans les clichés que l’on applique aux minorités -sexuelles, ethniques, identitaires, etc.
Un cliché sur les femmes qui te semble totalement faux?
Je ne sais pas quoi répondre à cette question.
Un cliché sur les femmes qui te semble totalement vrai?
Comme je n’avais vraiment pas d’idée sur cette question-là non plus, j’ai cherché dans Google. La première réponse qui sort est une liste de ces clichés sur le forum du site aufeminin.com. Je laisse au lecteur éclairé le soin de choisir.
Donne-nous 3 bonnes raisons de venir voir tes concerts aux Femmes s’en mêlent.
Parce que vous êtes curieux et que vous pourrez découvrir les nouveaux morceaux si vous connaissiez ceux d’avant. Parce que vous êtes curieux et que vous ne connaissez pas. Parce que vous avez envie de sortir et de voir un truc qui vous fera à la fois planer et danser.
Quelle autre artiste à l’affiche du festival aimerais-tu voir?
Linkoban, La Luz, Kim Ki O, Lorelle Meets The Obsolete, Karol Conka, Le Prince Miiaou, mes potes Sir Alice et Léonie Pernet. Mais je ne connais pas toute la programmation.
Hors musique, où aimerais-tu voir plus de femmes?
En politique et chez les taxis.
Quelles femmes t’inspirent au quotidien?
Pj Harvey, dont j’admire l’évolution et l’exigence. Anaïs Nin, même si elle m’énerve parfois. Rachilde, la première femme à s’habiller en homme, avant Rosa Bonheur. Et puis Marguerite Duras, Marguerite Yourcenar, Françoise Sagan, Lili Boulanger, Nadia Boulanger, Sylvie Testud.
Propos recueillis par Faustine Kopiejwski
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