Depuis trois jours, les réseaux sociaux sont en émoi: la comédienne Adèle Exarchopoulos est back on the market en mode bombasse, après avoir accouché de son premier enfant au mois d’avril. On ne connaît pas la date exacte de sa naissance, mais le 13 avril, elle postait encore une photo d’elle enceinte, soit environ un mois avant la série de clichés publiés vendredi sur le compte Instagram de sa styliste et amie Camille Seydoux. Pour celles et ceux qui penseraient qu’il s’agit d’une photo #TBT, la légende “Hot mama” ne laisse pas de place au doute, la photo est récente. Et le message est clair: même pas mal. Les articles qui ont suivi la publication félicitent d’ailleurs l’actrice de 23 ans d’avoir retrouvé “son corps de rêve” et son “ventre ultra-plat”; mais nous, on se demande quand même quel signal cela envoie, même si l’on se doute que pour une actrice, retour de la ligne = retour au boulot devant les caméras.
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Certes, elle ne serait pas la première célébrité à mettre en scène un corps sculptural de jeune maman, un brin culpabilisant pour les femmes lambdas qui, un mois après leur accouchement, portent bien souvent encore leurs vêtements de grossesse. Mais ces derniers temps, il semblerait que le vent ait commencé à tourner grâce à des personnalités comme Anne Hathaway ou Blake Lively, qui ont toutes les deux dénoncé le body shaming post-grossesse et appelé à la bienveillance envers le corps féminin, en avouant pour l’une qu’elle ne rentrait plus dans ses shorts de l’été précédent, pour l’autre qu’elle en avait bavé à la salle de sport pour retrouver sa ligne en vue d’un tournage. Des exemples bienvenus, dont n’a visiblement pas entendu parler Adèle Exarchopoulos, pour qui on se réjouit qu’elle ait retrouvé si vite la forme, mais qui alimente avec ces posts, qu’elle le veuille ou non, les diktats qui pèsent sur le corps des femmes.
Myriam Levain
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