Pour sa deuxième édition, le festival féministe et underground Comme nous brûlons investit entre autres La Station dans le 18ème arrondissement de Paris. On vous y emmène.
Pour sa deuxième édition, le festival féministe Comme nous brûlons a mis sur pieds une programmation passionnante, avec l’engagement, la radicalité et l’exigence pour maîtres-mots. Dans le manifeste publié sur leur page Facebook, les 19 personnes organisatrices de l’événement écrivent: “Comme Nous Brûlons s’adresse aux personnes concerné.e.s par les oppressions du système patriarcal et hétéronormatif et à toute personne allié.e, désireux.se de pratiquer en conscience l’expérience d’un espace safe.”
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Au programme de ces trois journées et soirées, qui visent à mettre “à l’honneur la diversité des luttes féministes”, on naviguera entre concerts, performances et ateliers: on a sélectionné pour vous 5 rendez-vous qui nous semblent immanquables.
Le concert de Myss Keta
Quoi? Cette icône de la scène underground milanaise se produira pour la première fois à Paris dans le cadre du festival Comme nous brûlons. Masquée et accompagnée de danseuses, elle incarnera sur scène son personnage de “badass mutante”, comme la décrit de manière très à-propos le dossier de presse. Celle qui disait récemment au Vanity Fair italien “je suis trash, vulgaire et je parle de drogues. Et alors?”, devrait créer l’événement lors de show inédit.
Où et quand? Vendredi 7 septembre à La Station – Gare des mines.
L’avant-première du film Rafiki
Quoi? Attendu dans les salles françaises à la fin du mois de septembre, ce long métrage de la réalisatrice Wanuri Kahiu met en scène une histoire d’amour lesbienne dans la très conservatrice société kenyanne. Ovationné lors de sa projection à Cannes en 2018, il est le premier film kenyan à avoir été sélectionné par le prestigieux festival. Une occasion rêvée de le voir avant (presque) tout le monde.
Où et quand? Mercredi 5 septembre au cinéma Le Studio à Aubervilliers.
L’atelier d’autodéfense verbale féministe
Quoi? Un atelier pour ne plus rester démunie face aux attaques verbales sexistes. Ce workshop non-mixte, dispensé par l’association d’autodéfense Loreleï, “s’adresse aux meufs et Trans désireusEs d’acquérir des techniques de défense physique et verbale, dans un cadre non-mixte et bienveillant”. La méthode utilisée, transmise par l’association Garance, est une “technique historique d’autodéfense féministe développée dans les années 70”. Et on sait qu’à l’époque, nos aînées avaient de l’entraînement.
Où et quand? Vendredi 7 septembre à La Station – Gare des mines.
L’atelier de creation de jeux video queer
Quoi? Grâce au collectif DIYKE, venez créer votre jeu vidéo queer, même si vos compétences en informatiques sont nulles. Dans cet atelier en non-mixité, deux femmes vous initieront aux joies du logiciel Pico-8, afin de transmettre leurs savoirs et permettre à de nouvelles histoires inclusives et non stéréotypées d’émerger. Décors, personnages etc: l’occasion rêvée de créer votre propre monde virtuel et d’oublier un peu le réel.
Où et quand? Dimanche 9 septembre à La Station – Gare des mines.
La performance de RER Q
Quoi? RER Q se définit comme “un réseau d’autrix alliées autour de textes / manifestes queer / crus / cul”. Autrices, metteuses en scène, performeuses, elles se nomment Etaïnn Zwer, Elodie Petit, Claire Finch, Wendy Delorme, Camille Cornu ou Rébecca Chaillon. Ensemble, elles seront sur la scène de la gare des mines et, même si leur programme reste encore flou sur la page Facebook de l’event, on sent que ça promet.
Où et quand? Samedi 8 septembre à La Station – Gare des mines.
Faustine Kopiejwski
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