Trois expos de femmes photographes qui manient leur appareil comme personne.
Symbole Invisible, de Delphine Diallo
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© DelphineDiallo – FisheyeGallery
C’est quoi?
Delphine Diallo est une artiste et photographe franco-sénégalaise qui vit à Brooklyn. Toujours en quête d’innovation, elle mêle la photographie à d’autres supports comme l’impression 3D ou les technologies de réalité virtuelle. Cette habituée des galeries new-yorkaises expose seule pour la première fois en France cet été.
Pourquoi on a envie d’y aller?
Les femmes sont au centre des œuvres de Dephine Diallo. Dans son exposition Symbole Invisible, composée quasi exclusivement de portraits en noir et blanc, elle souhaite démontrer que chaque femme est “le symbole d’une histoire passée, d’une immigration, d’un mélange, mais aussi de l’énergie du monde”.
Où et quand? Au Magasin de jouets du 2 juillet au 26 août (Arles).
Radial Grammar, de Batia Suter
BATIA SUTER – Radial Grammar | LE BAL
C’est quoi?
Batia Suter collectionne les photographies depuis plus de 30 ans. Elle les déniche dans des albums photos, des atlas, des revues… puis les assemble entre elles pour former des visages d’un nouveau genre, libérés de leur forme originelle. C’est ce qu’elle appelle “la condition moderne de l’image”.
Pourquoi on a envie d’y aller?
L’exposition a été conçue in situ et s’adapte donc totalement à la configuration des 450m2 du BAL, nichés dans un coin de verdure au fond d’une étroite impasse. L’artiste transforme ces photographies de visages figés en œuvres d’art contemporaines: une occasion de mener sa propre réflexion sur l’apparence physique et son importance.
Où et quand? Au BAL du 25 mai au 26 août (Paris 18ème).
Hors les murs, de l’International Women Photographers Association (IWPA)
© Alice Mann
C’est quoi?
Une sélection de photographies des finalistes et de la lauréate du prix de l’International Women Photographers Association 2018 (IWPA 2018), minutieusement choisies par un jury d’expert·e·s du monde entier, sont exposées sur les grilles de la mairie du 1er arrondissement, en face du Louvre. Par le biais de cet événement, l’association IWPA, qui œuvre pour la visibilité des femmes photographes, souhaite encourager et soutenir ces dernières, “encore sous-représentées dans le monde de la photographie, en réaffirmant leur voix et leur vision.”
Pourquoi on a envie d’y aller?
Onze femmes photographes ont immortalisé des scènes du quotidien dans 10 pays. On y voit des femmes dans tous leurs états: toxicomanes dans les bidonvilles de Téhéran, jeunes majorettes dans l’une des régions les plus pauvres d’Afrique du Sud, ou encore mères de famille handicapées. Saisissant d’émotion.
Où et quand? Devant la mairie du 1er arrondissement du 3 juillet au 30 août 2018.
Melissa Carles
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