Ping Pong Summer, le quatrième long-métrage de Michael Tully, a été sélectionné dans plusieurs festivals, dont celui de Sundance. Trois bonnes raisons d’aller le voir.
1- POUR LE REVIVAL EIGHTIES
Ocean City, été 1985. La famille Miracle débarque pour les vacances sur la côte Est américaine au son des tubes pop rock FM, alors que le héros du film, Rad Miracle (interprété par Marcello Conte, qui tient ici son premier rôle au cinéma), ne jure que par le rap. Fan de beatbox et de Nike, il trimballe avec lui la bande originale de son été grâce à son ghetto blaster. Avec son meilleur pote, Teddy Fryy, il passe son temps au Fun Hub, une salle de jeux d’arcade paradisiaque. Dans Ping Pong Summer, le réalisateur Michael Tully fait jaillir avec authenticité l’ambiance des eighties, où un buffet à volonté ne coûtait que 6.99 $ et les mitaines résille étaient sur tous les bras des jeunes filles.
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2- POUR PARTIR EN VOYAGE, DIRECTION OCEAN CITY
Ville kitsch du Maryland, Ocean City déborde d’enseignes clignotantes, d’hôtels avec piscines et dégouline de glaces à l’italienne. Habitué de la ville, où il passait ses vacances lorsqu’il était enfant, le réalisateur a choisi ce lieu de tournage pour ce côté “dans son jus”. Entre plage et fête foraine, on découvre les attractions et lieux clés de la ville à travers le regard de Rad Miracle. Cet ado mal dans ses baskets, mauvais break dancer et maladroit avec la fille qu’il convoite, effectue son voyage initiatique dans une station balnéaire américaine, où l’air du large lui fait pousser des ailes. Ping Pong Summer, ou comment voyager de l’autre côté de l’Atlantique, les fesses posées dans le ciné.
3- POUR LE PERSONNAGE DE SUSAN SARANDON
Ping Pong Summer peut parfois manquer de rythme et tombe, après la première heure, dans un moment de mollesse, à l’instar de son personnage principal, Rad Miracle. Un passage à vide rapidement oublié grâce à l’entrée en scène du personnage de Susan Sarandon, Randi Jammer. C’est avec plaisir que l’on retrouve l’icône américaine de nos films cultes favoris –The Rocky Horror Picture Show, Thelma et Louise– dans un rôle que le réalisateur voulait au départ confier à un homme. D’abord présentée comme une sorcière des temps modernes, elle se révèle finalement être un mentor charismatique, armée d’un poisson mort et d’un pichet de bière XXL.
Arièle Bonte
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