L’illustratrice et artiste portugaise décrit le monde contemporain avec un humour apocalyptique. Sa morgue s’expose à Marseille, dans le cadre du festival “Iminente”, les 20 et 21 mai.
On raconte qu’elle a passé sa scolarité dans un collège catholique à écouter Black Flag. Il fallait bien la gouaille d’un Henry Rollins, au diapason de la forme d’expression hardcore du groupe d’Hermosa Beach (Californie), pour faire passer la pilule évangélique, quand on a un rapport si sarcastique et chaotique à l’existence. Rita Gomes, alias Wasted Rita, originaire de la petite localité d’Águas Santas, à quelques encablures seulement de Porto, s’est fait connaître grâce à son blog, Rita Bored (2011), sur lequel elle consignait, à travers des textes mis en scène dans des dessins, sa vision brutale et parfois désabusée du quotidien.
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Résidente portugaise, Wasted Rita présente ses travaux d’illustration et autres installations dans le monde entier (on la croise aussi bien à Montréal qu’à Besançon). À Marseille, dans le cadre de l’édition française du festival Iminente, il s’agira de mettre en lumière quelques-unes de ses pièces itinérantes, l’événement se voulant une sorte de “best of”, comme le souligne Carla Cardoso, directrice du festival. L’occasion de se confronter au prisme distordu d’une réalité passée à la moulinette caustique de cette artiste à part.
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