“Apichatpong Weerasethakul – Fire Garden” Apichatpong Weerasethakul ne sera pas à Cannes mais à Paris ces prochains jours. C’est l’un des plus grands cinéastes d’aujourd’hui, la palme d’or de 2010, l’auteur du merveilleux film “Oncle Boomee, celui qui se souvient de ses vies antérieures” qui fit plus d’entrée en France que dans l’ensemble du monde. […]
Chaque semaine, le meilleur des expos et des rencontres art contemporain, à Paris et en province.
« Apichatpong Weerasethakul – Fire Garden »
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Apichatpong Weerasethakul ne sera pas à Cannes mais à Paris ces prochains jours. C’est l’un des plus grands cinéastes d’aujourd’hui, la palme d’or de 2010, l’auteur du merveilleux film « Oncle Boomee, celui qui se souvient de ses vies antérieures » qui fit plus d’entrée en France que dans l’ensemble du monde. Il avait déjà investi les murs du Musée d’art moderne de Paris. Cette fois-ci, il expose ses photographies et vidéos chez TORRI. Fire garden, comme son nom l’indique, mets le feu au paysage. Les quatre éléments s’affrontent et brouillent la narration des images.
Du 30 avril 27 mai chez TORRI à Paris
« Nina Childress – Peindre et acheter »
Peindre et acheter, deux verbes qui « ne vont pas bien ensemble ». Nina Childress ironise sur l’incongruité du lieu où elle expose : le centre d’art contemporain Le Parvis est établi dans un centre commercial. L’artiste – dont on aime à rappeler le passé de chanteuse punk et de membre du collectif de peintres Les Frères Ripoulin – pratique la dualité. Chacune des peintures exposées existe en deux versions : la « good painting » versus la « bad painting ». Une sorte de face A/face B de la peinture et de ses genres que Childress explore comme on fait des gammes. Ses scènes aux couleurs fluorescentes viennent de films d’une époque passée et soulignent un schéma de représentation qui, lui, perdure : des femmes dénudées aux côtés d’hommes, un peu voyeuristes, et surtout, entièrement habillés. Dualité oblige, l’exposition est un dyptique dont le deuxième volet, « Requiem du string », sera cet été au Centre d’art contemporain du Pays de Château Gontier, en Mayenne.
Jusqu’au 25 juin au Centre d’art contemporain Le Parvis à Ibos en Hautes-Pyrénées
« L’irRESPONSABILITÉ de l’Artiste »
L’Artiste endosse-il une part de responsabilité ou d’irresponsabilité ? Acteur souvent mis au devant de la liberté d’expression, il ne manque pas d’être instrumentalisé par le marché et les pouvoirs. L’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris et son directeur Jean-Marc Bustamente jouent cartes sur table avec un colloque intitulé « L’irRESPONSABILITÉ de l’Artiste ». Avec force de conférences, lectures et débats, artistes et théoriciens ouvrent la question de la responsabilité personnelle, sociale et politique de l’artiste et exposent leur façon de voir l’art dans son autonomie et parfois ses paradoxes. Dans la programmation encore à venir : Joann Sfar donnera une conférence sur folie de l’artiste ; Xu Bing parlera de la place de l’artiste en Chine ; Alberto Sorbelli proposera une performance avec son groupe de rock Spicy Cheese ; Hélène Cixous et Adel Abdessemed, auteurs d’Insurrection de la poussière et Ayaï ! Le cri de la littérature, présenteront leur dialogue Réponds, sable !
Jusqu’au 28 avril au Palais des Beaux–Arts de Paris
» Louise Hervé & Chloé Maillet – Spectacles sans objets «
Retour vers le passé sur l’île des impressionnistes. Vous avez peut-être assisté à leurs « conférences didactiques ». Louise Hervé et Chloé Maillet – maîtres en l’art de la performance et de la digression – sont les fondatrices de l’I.I.I.I. (International Institute for Important Items). Invité par Jacob Fabricius, commissaire en résidence à la maison flottante du Cneai, le duo s’attèle à une archéologie de la performance pré-moderniste à coup de reconstitutions historiques. Trois périodes d’utopie pour trois chapitres détaillés dans un film et un livre : l’Angleterre du 17ème siècle, la Révolution Française, et 1830 chez les saint-simoniens. Chacune de ces utopies historiques traduisent une même aspiration au changement. L’air du temps ?
Jusqu’au 5 juin au Cneai sur l’île des impressionnistes à Chatou
« Jérôme Bel / La Ribot »
Colmar et son nouveau Musée Unterlinden, poursuit sa réflexion sur l’action et la contemplation dans (ou de) l’art. Au programme de samedi, deux performances et pas des moindres. A 15h, le chorégraphe Jérôme Bel, qui jusqu’ici s’est attaché à déconstruire le dispositif théâtral, s’attaque à l’espace-temps du musée avec vingt participants non-professionnels – une performance intitulée 1000. A 20h, La Ribot, artiste transdisciplinaire et radicale qui a notamment collaboré avec Mathilde Monnier, présente sa 45ème Pièce distinguée, une série d’actions courtes initiée en 1993, comme le protocole d’une vie. « L’art est ce qui rend la vie plus intéressante que l’art » disait Robert Filliou.
Le 30 avril à 15h et à 20h au Musée Unterlinden à Colmar
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