La plus légère des pièces du dramaturge, qui se déguste comme un bonbon anglais.
En guise de trois coups, une drôle de dame (Amelda Brown) quitte les rangs du public et brise le quatrième mur en ouvrant le rideau rouge du théâtre. Après trois petits tours où elle prend des poses enfantines, elle disparaît dans le décor comme une fée mutine. On comprend plus tard que l’actrice incarne la mère d‘Alexander Zeldin dans cette pièce où le metteur en scène raconte la vie amoureuse et les tribulations de celle qui a quitté l’Australie pour s’installer à Londres et fonder une famille.
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Des faux airs du “Journal de Bridget Jones”
Connu pour le réalisme de son théâtre, l’auteur change radicalement de registre avec The Confessions, en misant sur la légèreté d’une comédie à l’anglaise. Un exercice de style qu’il transcende avec brio. Avec de faux airs d’un Journal de Bridget Jones mâtiné de Coup de foudre à Notting Hill, cette création brille par sa liberté de ton, associée à une pudeur bienveillante, n’oubliant jamais qu’il s’agit là du point de vue d’un fils ouvrant les placards secrets d’une mère.
Pleine de rebondissements, la romance intime captive et se déguste comme un bonbon anglais qu’on laisse fondre en bouche pour faire durer le plaisir le plus longtemps possible.
The Confessions, texte et mise en scène Alexander Zeldin (en anglais surtitré en français), avec Joe Bannister, Amelda Brown, Jerry Killick, Lilit Lesser, à l’Odéon-Théâtre de l’Europe, Paris, du 29 septembre au 15 octobre (dans le cadre du Festival d’Automne à Paris).
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