Rubrique hebdomadaire des spectacles à ne pas manquer du 25 au 31 mai
Maguy Marin, chorégraphe et marraine du festival Théâtre en mai, à Dijon, c’est la bonne nouvelle de cette édition 2016 où, le hasard faisant bien les choses, les femmes ont la part belle. Maëlle Poesy, Myriam Marzouki, Céline Champinot, Pauline Laidet, Lorraine de Sagazan, Charlotte Lagrange, Julie Duclos font partie de cette nouvelle génération d’artistes que le festival met en avant. Elle se partagent les plateaux avec Mathieu Cruciani, Winter Family, la Cie l’Armoise commune, David Czesienski, Gabriel Chamé Buendia et le Groupe Ici-Même.
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On a eu chaud pour l’Autriche dimanche dernier….. Raison de plus pour aller au festival Wiener Festwochen de Vienne (du 13 mai au 19 juin). Cette semaine, on peut assister à la performance Universal Hospitality du groupe Into the City (du 25 mai au 19 juin) ou découvrir Un mari idéal d’Oscar Wilde dans la mise en scène de Konstantin Bogomolov (du 25 au 28 mai). Sans oublier Notre violence et votre violence, d’après un roman de Peter Weiss, Esthétique de la résistance, dans la mise en scène de Olivier Frljic.
Maud le Pladec aime croiser chorégraphie et musique sur le plateau. Dans Poetry (du 25 mai au 2 juin au théâtre de Chaillot), les partitions de Fausto Romitelli à la guitare électrique et celles de Tom Pauwels s’y croisent allègrement et induisent une mise en boucle sonore que les corps reproduisent et répètent jusqu’à épuisement. “J’imagine Poetry comme une progression jouissive, indique la chorégraphe, pleine de vitalité cheminant pourtant vers une tentative d’épuisement. La dépense étant considérée ici comme un moyen de faire éclater la ou les formes.”
En écho à la proposition de Tiago Rodrigues qui occupe le Théâtre de la Bastille depuis la mi-avril et proposera en juin un spectacle fomenté avec les spectateurs et l’équipe du théâtre, Je t’ai vu pour la première fois au théâtre de la Bastille, La Maison des Métallos présente du 27 au 29 mai et du 3 au 5 juin, Nous nous sommes rencontrés aux Métallos. Un spectacle conçu et mis en scène par Stéphane Schoukroun avec dix habitants du quartier de Belleville et quinze jeunes de 13 à 20 ans, atteints de troubles psychologiques, de l’hôpital de jour du Centre Etienne Marcel. Après huit mois d’échanges avec ces deux groupes, un projet s’est fait jour autour de la Commune de Paris dont le XIe arrondissement fut l’un des berceaux. « Nous la referons vivre avec le Parti des Pas Partis, notamment en exhumant certains de ses principes – ‘Un gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple’ – et en les débattant, annonce Stéphane Schoukroun. Nous avons aussi beaucoup parlé des communautés, des événements du 13 novembre mais aussi de ce qu’on voit de sa fenêtre au réveil… »
Brûlez-là ! (© Thi Debadier)
On l’aime comme acteur mais aussi comme metteur en scène. Michel Fau est de retour après une brève absence avec Brûlez-là ! (du 25 mai au 19 juin au Théâtre du Rond-Point). Pas un brulot, non, ni un appel au crime, mais le cri de souffrance d’une femme, devenue folle, qui va périr dans les flammes. C’est l’histoire de Zelda, muse et épouse de Francis Scott Fitzgerald que narre Christian Siméon dans cette pièce qui donne la parole à Zelda (Claude Perron) qui soliloque devant Scott (Bertrand Schol). Une parole qui “ressemble à un cauchemar d’enfant où le rôle n’est même plus un personnage mais plutôt une somnambule furieuse, une écorchée grotesque, un fantôme éventré”, précise Michel Fau, toujours délicat…
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