Rions un peu avec Flaubert : Jérôme Deschamps met en scène Bouvard et Pécuchet, un duo de comiques malgré eux où l’auteur pourfend la bêtise de ceux qui croient tout savoir en ignorant le ridicule qui, s’il ne les tue pas, nous fait mourir de rire… Dans les rôles titres, Jérôme Deschamps et Micha Lescot sont […]
Rubrique hebdomadaire des meilleurs spectacles à Paris et ailleurs du 27 septembre au 3 octobre.
Rions un peu avec Flaubert : Jérôme Deschamps met en scène Bouvard et Pécuchet, un duo de comiques malgré eux où l’auteur pourfend la bêtise de ceux qui croient tout savoir en ignorant le ridicule qui, s’il ne les tue pas, nous fait mourir de rire… Dans les rôles titres, Jérôme Deschamps et Micha Lescot sont entourés de Lucas Hérault et Pauline Tricot. On savoure à l’avance ce spectacle qui démarre à Paris à l’Espace Pierre Cardin du 26 septembre au 10 octobre avant une tournée française qui se terminera à nouveau à Paris en juin 2018.
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
A Strasbourg, Musica, festival international des musiques d’aujourd’hui (du 21 septembre au 7 octobre) entame sa deuxième semaine, riche en créations. Dans Faust’s Box, Andrea Liberovici signe le texte, la mise en scène et la musique, dirigée par Philippe Nahon et interprétée par l’Ars Nova ensemble instrumental (le 26 septembre). Un opéra de chambre qui mêle aux acteurs traditionnels de l’opéra, électronique et ombres en mouvement pour décrire ce Faust des temps modernes, sans âge, sans sexe, enfermé dans une boîte où il dialogue avec son “invisible intérieur”, entre souvenirs et illusions. C’est Helga Davis qui interprète ce Faust et la voix de Robert Wilson qui lui donne la réplique.
A suivre : Moi singe, une création mondiale du Brésilien Januibe Tejera, un spectacle de théâtre musical pour deux chanteurs, six musiciens et électronique, qui s’inspire de Rapport pour une académie de Franz Kafka (le 28 septembre). Exil, conçu par Sonia Wieder-Atherton, fait entendre “la parole des peuples oppressés” : de l’exode des Hébreux d’Egypte aux portes d’une geôle stalinienne, de la déportation à Auschwitz aux atrocités commises par les Khmers rouges, du génocide des Tutsis rwandais aux migrants marocains ou syriens contemporains (le 28 septembre).
Décidément, la MC93 de Bobigny soigne sa réouverture après sa longue interruption pour travaux. Après Pinocchio de Joël Pommerat et La Pomme dans le noir de Marie-Christine Soma, Nicolas Stemann présente Nathan !?, d’après Gotthold Ephraïm Lessing et Elfried Jelinek, son auteur fétiche (du 27 septembre au 7 octobre). Ou la mise en regard et en confrontation de l’hymne à la tolérance développé dans Nathan le Sage par le classique Lessing avec des textes d’Elfriede Jelinek sur le terrorisme contemporain : Crassier – Drame secondaire à Nathan !? (déjà monté en 2009 par Nicolas Stemann) et Bataclan, écrit suite aux attentats de Paris. “Pleine de désespoir, Jelinek se moque autant de la folie sanguinaire des religions monothéistes que des idées et de l’humanisme des Lumières qui se sont coagulées depuis longtemps en un instrument d’oppression déguisé.”
Quand le CND de Pantin ouvre sa saison, c’est Byzance ! Pour son week-end d’ouverture du 29 septembre au 1er octobre, le public est convié à des ateliers, des spectacles, des performances, une exposition et une soirée clubbing. Avec : Gerard & Kelly, Dimitri Chamblas et Boris Charmatz, Olga Pericet, L’Amicale de production, Ana Boralho & Joao Galante. Avec un détour par le 104 pour une journée d’atelier organisée par le musée de la Danse : Fous de danse où les participants pourront apprendre Levée, une chorégraphie de Boris Charmatz.
Autre inauguration pour Maud Le Pladec : celle du Centre chorégraphique national d’Orléans les 29 et 30 septembre qui souhaite que “l’imprévisible devienne l’ingrédient majeur” de son projet où création et enseignement s’adressent à tous les publics. Balade dans toute la ville pour cette ouverture qui enchaîne : Improvisation de Boris Charmatz et Erwan Keravec le 29 septembre ; suivi le 3à septembre de Borderline (extrait) de Maud Le Pladec, un échauffement public, une carte blanche au Jeune Ballet du CNSMD de Lyon, une sieste musicale, Removing de Noé Soulier, Not About Everything de Daniel Linehan, Noir de Noir de l’Ensemble Ictus, une Battle Dance floor avec le DJ Julien Tiné, une exposition photo de Mickaël Phelippeau, Bi-portraits et des extraits vidéo de Pièces chorégraphiques de Jan Martens. Un programme irrésistible !
{"type":"Banniere-Basse"}