Spectacles à ne pas manquer
7 Pleasures, chorégraphie Mette Ingvartsen
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A rebours des septs péchés capiteux, Mette Ingvartsen sonde sept notions du désir dans 7 Pleasures : vibratoire, visqueux, tactile, visuel, contractuel, extatique et collectif. Créée en 2015 au Centre Pompidou, elle y est de retour pour deux soirées (les 3 et 4 mai). Rappelons que 7 Pleasures fait suite à 69 Positions et précède 21 Pornographies qui, avec to come (extended) forment un cycle de recherche consacré à la sexualité et au rapport du corps à son environnement. La portée politique est intrinsèque à son exploration chorégraphique du désir et éclaire sur les pratiques et comportements actuels. C’est beau, c’est fort, c’est puissant.
Mesdames, messieurs, et le reste du monde, de Ronan Cheneau et David Bobée
Ce feuilleton théâtral consacré à la question du genre concocté par Ronan Cheneau et David Bobée fut l’un des moments forts du festival d’Avignon 2018. Au point de le reprendre au CDN de Normandie-Rouen dans le cadre du Curieux Printemps les 4, 11, 18, 25 mai et 1er juin à 12h au Square André Maurois (Jardin du Musée des antiquités de Rouen). Entrée gratuite.Déroulé des cinq épisodes :
4 mai : Le genre, le corps et le territoire.
11 mai : L’effet Matilda, en référence à la militante féministe américaine du XIXe siècle, Matilda Joslyn Gage.
15 mai : L’école du genre. Une rencontre entre une classe du collège Camille Claudel à Rouen, deux jeunes adolescent.e.s transgenres et un adulte intersexe.
25 mai : Tout.te.s minoritaires.
1er juin : 2e cérémonie des Molières non raciste en non genrée. Invité.es : Phia Ménard, Anne-Sophie Pauchet et Lolla Welsh.
Opening Night, mise en scène Cyril Teste
C’est une belle mise en abîme que cette vision d’Opening Night à laquelle Cyril Teste entend surtout garder son côté laboratoire, pour réinventer chaque soir la prise de rôle des trois comédiens – Isabelle Adjani, Morgan Lloyd Sicard et Frédéric Pierrot – du scénario du film Opening Night de John Cassavetes (du 3 au 26 mai au théâtre des Bouffes du Nord). « Ce projet est une recherche qui prend le large, indique le dramaturge Daniel Loayza, qui a partie liée avec le vertige. Interminable par principe. Ici, ‘nous ne sommes pas dans le produit’, dit Cyril Teste, ‘mais dans le processus’. Non dans l’édition d’une œuvre achevée, mais dans une écriture qui se prolonge jusque sous les yeux du public. Celui-ci n’est plus seulement témoin mais partie prenante. » Voir l’article d’Hervé Pons dans Les Inrockuptibles du 1er mai.
Electre/Oreste, d’Euripide, mise en scène Ivo van Hove
Pour sa deuxième création à la Comédie-Française, le metteur en scène Ivo van Hove a jeté son dévolu sur deux pièces d’Euripide qu’il a choisi de monter ensemble : Electre et Oreste. La sœur et le frère. Deux exclus, deux bannis, interprétés respectivement par Suliane Brahim et Christophe Montenez, qui ont la vengeance au cœur et vont, ensemble, se radicaliser jusqu’aux meurtres. Cette nouvelle production qui fait son entrée au répertoire du Français se joue Salle Richelieu du 27 avril au 3 juillet. Voir l’article de Fabienne Arvers et Patrick Sourd dans Les Inrockuptibles du 8 mai.
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