Réserver du 15 au 21 mai.
Occupation 3 au théâtre de la Bastille
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Nathalie Béasse et son équipe investissent le théâtre de la Bastille du 13 mai au 29 juin avec cinq propositions qui, toutes, “font place à la vulnérabilité et la revendiquent comme expérience artistique, humaine et politique “. Depuis 2010, Nathalie Béasse a présenté tous ses spectacles dans ce théâtre ; cette Occupation lui permet de revisiter une partie de son répertoire qui emprunte tout autant aux arts plastiques qu’au théâtre, à la musique et à la danse. On pourra voir ou revoir Happy Child du 14 au 18 mai, Tout semblait immobile du 17 au 25 mai, Roses du 21 au 25 mai, Le bruit des arbres qui tombent du 3 au 7 juin. Du 19 au 28 juin, un work in progress, Aux éclats…, est ouvert au public. L’occasion de goûter à la construction du prochain spectacle de Nathalie Béasse dont le point de départ est “le désir d’être ensemble autour de ce rire qui n’en finit pas “. Une soirée spéciale est prévue dans le cadre de ce work in progress le 25 juin : Guitare Heroes réunira cinq guitares, cinq histoires, cinq corps, cinq morceaux. Des workshop amateurs ont lieu du 30 mai au 10 juin ainsi que trois Ateliers et un workshop professionnel, Retrouvailles, du 13 au 15 juin. Quant à la soirée de clôture, le 29 juin, son programme est une surprise…
Kunstenfestivaldesarts de Bruxelles
La direction du très fameux Kunstenfestivaldesarts de Bruxelles a changé, ce sont désormais trois directeurs qui en ont la charge – Sophie Alexandre, Daniel Blanga Gubbay et Dries Douibi – mais son contenu reste toujours aussi excitant. Un mélange savamment dosé entre performances, théâtre, danse, musique, expositions venues des quatre coins du globe auquel s’ajoute désormais Free School, “un espage de partage et de pratiques, de connaissances et de réflexions “ouvert de jour comme de nuit. La conversation est le fil rouge de cette édition (du 10 mai au 1er juin), de Lotte van den Berg à Marcelo Evelin ou de François Chaignaud et Marie-Pierre Brébant à Ersan Mondtag. On se réjouit aussi des créations de Faustin Linyekula, Lia Rodrigues, Alice Ripoll ou Basir Mahmood. Décidément, en mai, ce qui nous plaît, c’est d’aller à Bruxelles…
Fauves, texte et mise en scène Wajdi Mouawad
Le titre en dit long sur la nouvelle création de Wajdi Mouawad au théâtre de la Colline (du 9 mai au 21 juin). Une épopée de quatre heures qui nous parle de l’humanité dans ce qu’elle a de plus fou, le retournement de l’amour en haine, sa part d’ombre nommée barbarie. Tout démarre par une question : “D’où vient qu’aimer et être aimé soient parfois les prémices des violences les plus brutales et des folies meurtrières, lorsque le territoire de cet amour n’est autre que ce sac de névroses que l’on appelle famille ? “Et se poursuit par une démonstration : “C’est une histoire qui tente d’obliger, par la terreur, les personnages à s’extraire de leur domesticité, sans plus d’autre choix que de laisser paraître leur sauvagerie ancienne, archaïque, qui nous habite tous. “Ancré dans le réel, toujours, le théâtre de Wajdi Mouawad ne cesse d’ausculter le monde comme il va. Pas très bien, en somme…
Vues Lumière, concept et mise en scène Isabelle Lafon
Toujours au théâtre de la Colline, Isabelle Lafon présente sa nouvelle création, Vues Lumière (du 10 mai au 5 juin). Le titre s’inspire des premiers films des frères Lumière dont la particularité était d’être courts et de présenter un point de vue unique sur le sujet cadré. Pour la première fois, elle ne part pas d’un texte déjà existant. Ici, l’écriture est collective et réunit six interprètes autour d’une fiction courte : “Esther est employée à la Poste, Fonfon est mécanicienne, Georges est ouvrière paysagiste pour la ville de Paris, Shali est assistante maternelle et Martin est veilleur de nuit dans un hôtel. Tous décident de se réunir de façon hebdomadaire dans un centre social de l’Est parisien pour un atelier autonome au but simple : s’instruire, se cultiver. “
Rencontres chorégraphiques internationales de Seine Saint-Denis
Ouvrir nos horizons, tel est le message d’Anita Mathieu, directrice du festival des Rencontres chorégraphiques internationales de Seine Saint-Denis (du 17 mai au 22 juin). Un message nécessaire auquel les artistes invités répondent en plaçant “au cœur de leur pratique les liens entre individu et communauté “. Avec 23 chorégraphes invité.e.s dans 13 théâtres partenaires, cette édition réunit beaucoup de créations (David Wampach, Liz Santoro et Pierre Godard, Alexander Vantournhout, Radhouane El Meddeb, I-Fang Lin, Pol Pi, Guillaume Marie, Igor Dobricic et Roger Sala Reyner) ou de premières en France (Louise Vanneste, Lisa Vereerbrugghen, Daniel Linehan, Jacques Poulin-Denis). A noter, les recréations de Daniel Larrieu, Chiquenaudes & Romance en stuc, deux pièces créées dans les années 80 dont la première avait reçu en 1982 le 2e prix du concours de Bagnolet qui, depuis lors, s’est transformé en Rencontres chorégraphiques internationales de Seine Saint-Denis. Plus qu’un retour aux sources, une renaissance.
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