Ces deux artistes font dialoguer leurs sculptures en déconstruisant les gestes du quotidien.
Le truc du moment pour ces deux artistes touche-à-tout, option sculpture, c’est la “mécanique populaire”. Une manière de dire leur attention aux gestes simples, intuitifs, qui forment notre vie ordinaire. Pour bien se faire comprendre, Renaud Jerez a carrément installé une machine à body-builder son corps à l’entrée de la galerie Chez Valentin, où il assure le show de l’été avec son comparse David Douard, qui, lui, dispose dans un coin des sculptures “anthropomorphiques” – mais en réalité plutôt abstraites, et faites dans un assemblage de matériaux divers.
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Comment se sont-ils rencontrés ? Aux Beaux- Arts de Paris, même s’ils viennent tous les deux du sud, Perpignan contre Narbonne, et circulent aujourd’hui entre Berlin, Paris et Bruxelles.
“J’ai été invité au Salon de Montrouge l’an dernier, commente Renaud Jerez, et j’ai convaincu le galeriste Philippe Valentin de regarder aussi le travail de David, avec qui j’aime collaborer. On a essayé de faire des oeuvres ensemble, mais ça ne fonctionnait pas. Alors on est repartis chacun de notre côté avec cette idée de mécanique populaire en tête. Et là, c’était bien.”
Pas un nouveau duo d’artistes donc, mais une belle équipe de bras cassés et de sculptures déjantées.
Jean-Max Colard
exposition Mécanique populaire jusqu’au 30 juillet à la galerie Chez Valentin, 9, rue Saint-Gilles, Paris IIIe
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