Chaque année, l’exposition des nommés à la Bourse Révélations Emerige permet d’entrevoir le futur de la jeune création. Le point avec Gaël Charbeau, commissaire de l’exposition.
Pourquoi ce titre d’expo, Outside Our ?
{"type":"Pave-Haut2-Desktop"}
Gaël Charbeau – J’ai toujours recherché la singularité chez les jeunes artistes. Un état d’esprit que partage Jérôme Poggi, le galeriste associé à la Bourse cette année. Or qu’est-ce qu’être sauvage aujourd’hui, dans un monde marqué par le repli sur soi ? C’est en gardant en tête cette question que nous avons sélectionné les onze artistes retenus. Ce sont des « outsiders » au sens où ils bousculent profondément nos certitudes et nos habitudes.
Les aides et prix à la jeune création sont nombreux (Prix Ricard, Prix Duchamp, Prix Meurice, SAM Art Projects…). Comment se distingue la Bourse Révélations Emerige ?
>> A lire aussi : nos reviews du Prix Ricard et du Prix Duchamp
Laurent Dumas, président du fonds de dotation Emerige, souhaitait soutenir les jeunes artistes de moins de 35 ans travaillant en France. A la fin de leurs études, beaucoup connaissent une période de flottement avant l’entrée, pour les plus chanceux, dans le circuit professionnel des galeries et des institutions. La Bourse Emerige, et c’est la seule, s’associe chaque année à une galerie qui accueille ensuite une exposition personnelle du lauréat.
Cela fait cinq ans que tu es associé à l’aventure. Comment l’as-tu rejointe ?
A chaque édition, j’assure le commissariat d’une exposition réunissant les œuvres des artistes sélectionnés autour d’une thématique. J’essaie par là d’éclairer un pan de la jeune création. Avant les “outsiders”, je me suis ainsi penché sur les artistes sans atelier d’une génération ultra mobile, que j’avais regroupée sous l’intitulé « voyageurs ».
• Outside Our. Exposition collective de la 5e Bourse révélations Emerige, du 7 novembre au 2 décembre à la Villa Emerige à Paris. Lauréat de l’édition 2018 : Paul Mignard.
{"type":"Banniere-Basse"}