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Jusqu’au 15 juillet 2018, le musée du Quai Branly est plongé dans l’obscurité à l’occasion de l’exposition Enfers et fantômes d’Asie. De Pac-Man à Hokusai, des yokaï aux revenants, le fantôme est une élément central dans la culture asiatique mais sa portée échappe encore trop souvent aux occidentaux. Pour les Inrocks, le commissaire de l’exposition, Julien Rousseau, décortique les codes et significations de cette figure qui hante les imaginaires, la culture populaire et le folklore.Tour à tour grotesque, kitsch, horrifique voire gore, le spectre n’est pas seulement le réceptacle de nos angoisses, mais relève d’un ancrage religieux et a des fonctions pédagogiques et pacificatrices. Au croisement du spectacle vivant, du cinéma, de la bande-dessinée et de l’art religieux, Enfers et fantômes d’Asie explore l’univers des représentations de ces esprits maléfiques ou bénéfiques, qui traversent aussi bien les murs, les époques que les arts.
Enfers et fantômes d’Asie, Musée du Quai Branly, jusqu’au 15 juillet.
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