La 67e édition du Festival d’Avignon invite les banlieues et l’Afrique.
C’est sous de longs applaudissements que s’est achevée la conférence de presse du Festival d’Avignon 2013, qui se déroulera du 5 au 26 juillet, le dernier pour les directeurs Hortense Archambault et Vincent Baudriller, accompagnés des deux artistes associés, Dieudonné Niangouna et Stanislas Nordey. Les banlieues et l’Afrique constitueront la matière première de cette programmation, bâtie sous le signe de l’altérité, et c’est tout naturellement en banlieue, au Théâtre de Gennevilliers, que la presse fut conviée.
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Cette année verra l’ouverture de la Fabrica, salle de répétition dont rêvait déjà Jean Vilar en 1966, où débutera le festival avec une création du groupe F avant d’accueillir les créations de Nicolas Stemann et de Krzysztof Warlikowski, C’est peu de dire que le programme est dense (environ 60 spectacles) avec, pour cette der des der du tandem Baudriller-Archambault, nombre d’artistes invités depuis 2004 : Jan Lauwers, Christian Rizzo, Ludovic Lagarde, Philippe Quesne, Jérôme Bel, Anne Teresa De Keersmaeker et Boris Charmatz, entre autres. Avec une dizaine de spectacles et d’expositions venus d’Afrique, on retrouvera Faustin Linyekula, DelaVallet Bidiefono et on découvrira le travail de Brett Bailey, d’Aristide Tarnagda ou de Qudus Onikeku. Si Dieudonné Niangouna a choisi la Carrière de Boulbon pour la création de son texte Shéda, c’est dans la cour d’Honneur que Stanislas Nordey mettra en scène Par les villages de Peter Handke.
Enfin, le must du programme réunit une quinzaine d’artistes invités pour un soir au festival (Marthaler, Ostermeier, Platel, Castellucci, Nauzyciel…) dont les places risquent de s’arracher dès l’ouverture de la billetterie le 17 juin.
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