Après une édition « zéro » en 2016 dans les jardins du Palais-Royal, ¡ Viva Villa !, le festival des résidences d’artistes initié par la Villa Médicis à Rome, la Casa de Velázquez à Madrid et la Villa Kujoyama à Kyoto, s’installe durant une semaine à la Cité internationale des arts à Montmartre. Du 30 […]
La première édition du festival ¡ Viva Villa !, consacré aux travaux des artistes en résidence à Rome, Madrid et Kyoto, s’installe jusqu’au 7 octobre à la Cité internationale des arts à Montmartre.
Après une édition « zéro » en 2016 dans les jardins du Palais-Royal, ¡ Viva Villa !, le festival des résidences d’artistes initié par la Villa Médicis à Rome, la Casa de Velázquez à Madrid et la Villa Kujoyama à Kyoto, s’installe durant une semaine à la Cité internationale des arts à Montmartre. Du 30 septembre à la Nuit Blanche, le 7 octobre, le public pourra découvrir les ateliers d’artistes et les œuvres qui y sont secrètement abritées, autant celles de plasticiens que d’écrivains, de musiciens que de cinéastes, de vidéastes que de photographes…
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L’idée qui guide ce rendez-vous de la jeune création contemporaine, organisé autour d’un thème général, “Les approches“, est de dévoiler au public la réalité concrète du travail des artistes en résidence, en insistant sur la pluralité des disciplines et des regards artistiques. Cette année, les résidents de la Cité internationale des arts seront ainsi conviés à présenter leurs travaux aux côtés de ceux qui viennent de Rome, Madrid et Kyoto.
Les commissaires invités de ce rendez-vous, Cécile Debray et Federico Nicalao mettent en avant la variété des propositions et des focales esthétiques, comme l’indice du foisonnement de la jeune scène artistique actuelle : « le choix, cette année, de la friche artistique de Norvins, Cité internationale des arts à Montmartre, autorise une déambulation d’atelier en atelier, de bosquet en terrasse herbeuse, de placette en escalier, d’intérieurs au jardin, comme autant de plans rapprochés puis distanciés, de promenades ponctuées d’arrêts successifs sur des propositions singulières : des photographies de paysages intérieurs, une installation évocatrice d’un voyage au Japon de Charlotte Perriand, des dessins d’espèces animales disparues, une installation vidéo sur des adolescents posant dans leur chambre, des constructions de prisons imaginaires, un cycle de films sur la décolonisation, des photographies matiéristes, un concert électroacoustique, des nymphées en carton, des lectures de rêves comme autant de symptômes de crise de notre époque, une performance faussement burlesque avec pulvérisateur, un arc de pavés de bois brûlés parmi les arbres, une danse performée au piano, une installation autour des mots et de la lune, un ensemble de peintures de natures mortes métaphysiques, des contre-architectures dans le jardin, une lecture ekphrasis dans l’obscurité, des poèmes vidéos dans les interstices du lieu, des meubles en papier, un orgue pour faire entendre le cri du papier, une sculpture flottante, des façades anamorphosées par la vidéo…“
Parallèlement à la présentation des œuvres des artistes dans les ateliers et les jardins, le festival proposera aussi des débats, table-rondes et entretiens, mais aussi des concerts (Alvise Sinivia, Benjamin Attahir, Juan Arroyo, Lucas Fagin, Keita Matsumiya….), projections (Jean-Charles Fitoussi, Damien Odoul et Quentin Ravelli) et performances (Alvise Sinivia, Elise Eeraerts, Benjamin Testa, Kenny Dunkan, Simon Rouby, Rafaël Lain et Angela Detanico, Laëtitia Badaut Haussmann, François-Xavier Richard, Jackson…)
Une carte blanche sera consacrée, samedi 30 septembre, à la Casa de Velasquez, Académie de France à Madrid, dirigée par Michel Bertrand. Le lendemain, dimanche 1er octobre, c’est la Villa Médicis dirigée à Rome par Muriel Mayette-Holtz qui présentera ses projets, notamment les expositions pilotées par Chiara Parisi. Quant à la Villa Kujoyama, dirigée à Kyoto par Charlotte Fouchet-Ishii, elle sera à l’honneur le mercredi 4 octobre, avec entre autres une performance de Laëtitia Badaut-Hausmann à 15h et une rencontre avec Damien Odoul à 19h. Autant d’approches disséminées et multiples dont le croisement et la mise en dialogue dessinent un paysage intense de la création contemporaine.
Jean-Marie Durand
¡ Viva Villa !, du 30 septembre au 7 octobre 2017
Accès libre – de 12h00 à 21h30 tous les jours
sauf le Lundi 2 octobre (fermeture)
et jusqu’ à 2h00 le samedi 7 octobre :
programmation exceptionnelle à l’occasion de la Nuit Blanche
https://vivavilla.info/
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