Arts & Scènes
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Dans moins d’une heure, Richard Serra fera les gros yeux à un type rive gauche osant : "Qu’avez-vous à l’esprit quand vous créez ?" Stupeur chez le sculpteur. Gêne dans l’assistance. Et l’autre de se tordre après que le maître l’a battu froid : "Je l’ignore." Mais là, le patron du postminimalisme américain affiche sa […]
Après avoir attendu l’arrivée de Godot, on guette le départ de Clov… Alain Françon offre une mise en scène brillante à la deuxième pièce de Samuel Beckett, entre absurdité et intemporalité.
Photographe et écrivaine. Lesbienne et résistante. Avant-gardiste et longtemps méconnue. Au Jeu de paume, (auto)portrait de Claude Cahun en artiste proto-queer.
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La culture du skateboard est à l’honneur à la Gaîté lyrique jusqu’au 7 août 2011. Intitulé "Public Domaine", l’événement de l’été mêle expositions, concerts, mode et démonstrations de skateurs.
Depuis quinze ans, le Français Invader égaie les murs des villes du monde entier de ses mosaïques pop inspirées de jeux vidéo vintage. Le héros est de retour à Paris.
Sublimé par l’imaginaire de Patrice Chéreau, I Am the Wind de Jon Fosse puise à l’essence de la vie pour témoigner de l’impossible sauvetage d’un homme revenu du pays des morts.
A 26 ans, cette artiste se défait des carcans de la photographie. Une sensibilité aux enjeux de l’image contemporaine qu’elle partage avec sa génération.
Sélectionné pour représenter la France à la Biennale de Venise, Christian Boltanski se laisse aller à la chance. "Chance", c’est aussi le nom qu’il a donné à son expo dans le pavillon français. Savant et optimiste mélange entre bébés polonais et suisses morts, son installation interroge le hasard. Il nous a reçu dans son atelier transpercé de lumière à Malakoff. Serein, piquant et drôle, il revient sur ce projet qu’il vient tout juste de terminer et qui ouvre ce mercredi dans les Giardini de Venise.
A Lyon, les étranges céramiques de Steven Claydon se voient ponctuellement dotées de vie par un son et lumière éphémère et cheap.
De la rue au très convoité TED Prize qu’il a reçu en mars dernier, le parcours de JR a tout l’air d’un sans faute. Cette semaine au Centre Pompidou, en juillet aux rencontres photographiques d’Arles, JR se pose en chevalier de l’"artivisme" tout en lorgnant du côté des plus puissants. L’occasion de s’interroger sur les relations entretenues entre les arts urbains et les réseaux institutionnels.