Arts & Scènes
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L’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociale (EHESS) fête cette semaine ses 40 ans. L’occasion de revenir avec la sociologue Gisèle Sapiro sur les interactions entre arts et sciences sociales. Et de s’interroger sur ce que la réception de certaines œuvres polémiques, de Houellebecq à Kapoor, révèle de la société dans laquelle nous vivons. Entretien.
Le saccage de l’œuvre d’Anish Kapoor à Versailles s’inscrit dans une longue histoire d’instrumentalisation de l’art par l’extrême droite française. Mais l’acte ne doit pas seulement provoquer l’indignation : dans un champ artistique en pleine mutation, il fait prendre conscience de l’impératif de formuler une nouvelle politique culturelle.
Morceaux choisis et visite guidée d’une 56e édition de la Biennale d’art contemporain de Venise en demi-teinte.
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A Versailles, “Dirty Corner”, la sculpture monumentale installée dans les jardins du château de Versailles et rebaptisée « le Vagin de la Reine », a été vandalisée mercredi matin par des jets de peinture jaune. Pour l’artiste, l’acte est avant tout le témoignage d’un « problème politique » et d’une « certaine intolérance » hexagonale.
Samedi 13 juin, le street artist Combo a réalisé une fresque, qui s’est vu accuser de « racisme anti-blanc » et de « sexisme » par plusieurs associations d’extrême droite. Elle a été recouverte de slogans nationalistes, et l’Agrif (extrême droite) veut porter plainte. Explications.
Rubrique hebdomadaire des spectacles à ne pas manquer du 17 au 23 juin.
Entre cirque, danse et musique, avec des chevaux et même des oiseaux, Baro d’Evel Cirk comme Zingaro, vus aux Nuits de Fourvière, font le pari d’un théâtre où l’animal a autant sa place que l’humain.
Décortiquer les ressorts du comique et en faire un spectacle, il fallait oser. Jos Houben a créé “L’Art du rire” et c’est irrésistible.
A la galerie Untilthen, les boules de billard se changent en molécules et la surface des astres se transforme en marbre. Croisant vocabulaire scientifique et grammaire conceptuelle, l’artiste Evariste Richer organise une collision entre le microscopique et le macroscopique. Et réactive ainsi la dérive, cet appel de Guy Debord au dérèglement de tous les sens.
Dans l’ombre du selfie, star de toutes les attentions médiatiques, le genre du portrait est sujet à de profondes mutations. Deux artistes, Rollin Leonard et Artie Vierkant font se court-circuiter l’esthétique numérique et les techniques classiques d’enregistrement du réel. Et témoignent de la valeur suprême du visage comme dernier refuge contre l’attention intermittente de la navigation par « scrolling ».