Une semaine durant sur Twitter, du 23 au 29 mars, la #MuseumWeek invite les musées et les internautes à accroître la visibilité des institutions culturelles sur la toile.
On aurait pu croire à un stratagème de community manager pour rattraper le coup de l’Instagram proscrit de Fleur Pellerin au musée d’Orsay, qui a récemment fait le tour de l’internet. Il n’en est rien. La #MuseumWeek, une opération sur Twitter visant à accroître la visibilité des musées et institutions culturelles sur le web, avait déjà eu lieu l’an passé à la même date. Pour sa deuxième édition, qui se tient actuellement du 23 au 29 mars, les internautes sont invités à partager leurs clichés selon un thème journalier. Parmi ceux-ci, les coulisses et autres passages dérobés (#secretsMW), l’architecture (#architectureMW) et bien sûr les selfies (#poseMW). Selon Twitter France, il s’agit du premier événement culturel mondial sur Twitter, avec plus de 2 200 institutions participantes de 64 pays.
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L’occasion pour certains musées de donner un coup de jeune leur image, à l’instar du musée de Cluny (le musée national du Moyen Âge, à Paris), l’un des plus actifs pour cette édition. Tout en soulignant les parallèles entre la révolution de l’imprimerie et la révolution numérique, la directrice Elisabeth Taburet-Delahaye déclarait ainsi au site de MuseumWeek vouloir “mettre le numérique au cœur de [leurs] priorités”, expliquant que “le service communication a permis au musée de Cluny d’être l’un des musées pionniers du numérique culturel, et l’événement permet d’affermir la personnalité du musée dans ce domaine. La MuseumWeek est une nouvelle occasion de dépoussiérer notre image, de multiplier les contacts avec nos publics et de favoriser les rencontres avec de nouvelles communautés.” Et ne se privait pas, au passage, de souligner que Cluny, contrairement à Orsay, n’avait pas eu besoin d’un Instagram de ministre pour adopter la charte “Tous photographes !”.
Heureusement, certains mauvais esprits n’ont pas su résister à l’occasion de détourner l’opération de communication. Ainsi trouvait-on entre deux photos de mug à l’effigie de la Joconde (le fameux #pointjoconde tant redouté) quelques pépites providentielles. Un favori ? Le hashtag #MuseumTwerk. Pour redynamiser l’images des musées, tous les bootys sont bons.
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