La gloire naissante du standupper ne s’écrit pas dans les écuries d’humoristes de France Inter ou de “Clique” mais sur scène, où son énergie surhumaine fait mouche.
C’est généralement sur les plateaux du Madame Sarfati ou du Goku que l’on découvre le style volcanique et euphorisant de cette espèce de grand cousin, qui arrive et repart de scène comme d’un repas de famille où il s’invite tout seul, dans un flux ininterrompu de gouaille et d’énergie. C’est au Point Virgule que beaucoup vont alors vérifier qu’elle se maintient sur la longueur, dans son spectacle Le Formidable Merwane Benlazar.
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S’y dévoilent une répartie de feu et un garçon dont l’entrain est plus qu’un simple voltage : une forme de morale, un engagement à faire et dire ce qu’il aime, le plus entièrement possible (il s’est marié au bout de trois dates, par exemple). Il manque encore un peu de densité au texte, mais on n’avait pas vu depuis longtemps apparaître quelqu’un d’aussi fait pour la scène et naturellement drôle.
Le Formidable Merwane Benlazar Les vendredis et samedis jusque fin avril au Point Virgule, Paris. Tournée à suivre.
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