Spectacles à ne pas manquer cette semaine
Saison 1 de Florence Minder
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Le pouvoir d’attraction des séries télévisées en dit long sur nos désirs de fiction. Point de départ du projet théâtral de Florence Minder, Saison 1 entremêle les codes du stand-up à ceux des séries. Pitch de Saison 1 : » Tout commence dans la jungle où notre héroïne est retenue par d’impitoyables guérilleros. Arrivera-t-elle à s’échapper pour affronter seule l’hostilité de la forêt amazonienne ? Pour connaître l’issue de sa trépidante aventure, rendez-vous au prochain épisode… » Sur le plateau du théâtre de la Bastille (du 12 au 20 décembre), Florence Minder est accompagnée de Pascal Merighi et Sophie Sénécaut.
Teatr Zar aux Bouffes du Nord
Un concert, un spectacle et un film. Le Teatr Zar, venu de Wroclaw en Pologne, utilise le chant comme principale expression. Mais possède l’art de le décliner… Au théâtre des Bouffes du Nord, Teatr Zar présente le 12 décembre Anamnesis, un concert réunissant des chansons arméniennes, kurdes, perses arabes et georgiennes sur la partition musicale de leur spectacle Medeas. On Getting accross, ainsi que d’autres pièces de leur répertoire, Armine, Sister et Mojry. » Chacune des pièces est consacrée aux réfugiés qui meurent sans nom dans la mer Méditerranée, au génocide arménien de 1915 ou aux desaparecidos, personnes kidnappées en Argentine, au Chili ou au Mexique. C’est un Requiem chanté par et pour ceux qui disparaissent anonymement sur les routes de l’exil « , indique Jaroslaw Fret, directeur artistique de Teatr Zar.
Les 13 et 14 décembre, ils présentent Medeas. On Getting across, mis en scène par Simona Sala et Jaroslaw Fret, sur un texte de Dimitris Dimitriadis : » La performance utilise des matériaux rassemblés par les créateurs de Medeas lors de visites, rencontres et témoignages dans des camps de réfugiés, notamment à la tristement célèbre ‘ Jungle ‘ de Calais et dans des centres de détention des îles de Lesbos et de Lampedusa. Medeas n’est pas une œuvre politique, mais une histoire universelles et toujours contemporaine. » Quant au film Akropolis, projeté le 14 décembre à 17h30, c’est une rareté… Il s’agit de la pièce créée par Jerzy Grotowski, maître du théâtre polonais dans les années 60, filmée en 1968 à Londres.
Carte Blanche à Michèle Anne De Mey et Jaco Van Dormael à la Scala de Paris
De décembre à février 2019, le tandem réunissant la chorégraphe Michèle Anne De Mey et le metteur en scène Jaco Van Dormael investit la Scala de Paris avec trois spectacles. Reprise de leur succès Kiss & Cry jusqu’au 31 décembre, un petit bijou fait de cinéma, de chorégraphie pour doigts et de bricolage où il s’agit « de faire du spectaculaire avec du tout petit « . On retrouvera la main agile dans de nouvelles aventures avec Cold Blood du 4 au 27 janvier, une sombre histoire de voyage en avion, de forêt, de brouillard et de cadavres en série… Enfin, avec Amor, du 29 janvier au 3 février, on retrouve Michèle Anne De Mey seule en scène pour un spectacle nourri et inspiré de son expérience de mort imminente lors d’un coma survenu pendant une tournée au Canada. Quand la chute se transforme en envol…
Désobéir, mise en scène de Julie Berès
Pièce d’actualité n°9 du théâtre de la Commune, Désobéir donne la parole à de jeunes femmes (du 13 au 21 décembre). Mises en scène par Julie Berès, on y entend Lou-Adriana Bouziouane, Charmine Fariborzi, Hatice Ozer et Séphora Pondi se confier et parler de leur rapport » à l’idéal, à l’amour, à la croyance, à la justice et à la violence « , à leur engagement, entre fidélité et refus du poids de l’héritage.
Pratthana – A Portrait of Possession, mise en scène Toshiki Okada
C’est le deuxième spectacle présenté par le metteur en scène japonais au festival d’Automne à Paris. Avec Pratthana – A Portrait of Possession, il nous propose l’adaptation du roman Pratthana – A Portrait of Possession, de l’écrivain thaïlandais Uthis Haermamool. On y suit le parcours d’un peintre aux amours tumultueuses, des années 90 à nos jours. Un projet né de la rencontre entre le metteur en scène et l’auteur alors que le roman n’était pas encore publié : » L’idée pour Uthis Haermamool était d’interroger la manière dont l’histoire ‘ légitime ‘ est construite au prisme de la formation de l’Etat-Nation, et d’associer à cette question celle du corps, indique Toshiki Okada. Nous avons continué à discuter de cette idée à laquelle nous pensions tous les deux, de superposer la situation d’un Etat et celle de corps humains, en utilisant des éléments sexuels pour projeter des problèmes politiques, ainsi que des souvenirs de l’histoire d’un pays. «
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