Rubrique hebdomadaire des spectacles à ne pas manquer du 3 au 9 juillet.
Pour ses trois coups d’ouverture du Festival d’Avignon, cette 71e édition multiplie les genres et les formes du spectaculaire. Côté théâtre, elle nous donne rendez-vous dans une Cour d’honneur transformée en un lac par le japonais Satoshi Miyagi pour son Antigone d’après Sophocle du 6 au 12 juillet à 22h. Côté danse, le chorégraphe italien Ambra Senatore multiplie les scènes de vies avec Scena madre au Gymnase du Lycée Mistral du 7 au 13 juillet à 22h. Côté indiscipline, c’est la rwandaise Dorothée Munyaneza qui réunit tous les arts dans Unwanted. Un rappel de l’histoire des femmes violées durant le génocide qui pose la question de leur destin et de celui leurs enfants non désirés, du 7 au 13 juillet à la Chartreuse de Villeneuve lez Avignon.
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Sans oublier : les spectacles dédiés au jeune public qui deviennent la nouvelle composante bienvenue de la programmation. Elle commence avec Où sont les ogres ? Un conte contemporain écrit et mis en scène par Pierre-Yves Chapalain du 6 au 11 juillet à la Chapelle des Pénitents blancs. Autre belle initiative, la poursuite du théâtre itinérant, avec L’Enfance à l’œuvre d’après Romain Gary, Henri Michaux, Marcel Proust et Arthur Rimbaub par Robin Renucci et le pianiste Nicolas Stavy à découvrir dans 17 lieux autour d’Avignon du 7 au 26 juillet.
Lever de rideau pour la 69e édition du festival d’Aix-en-Provence du 3 au 22 juillet. Au programme du 3 au 16 juillet, Pinocchio sur une partition de Philippe Boesmans et un livret de Joël Pommerat, sa propre adaptation pour le lyrique de sa pièce inspirée par le conte de Carlo Collodi. L’auteur et metteur en scène signe avec cette œuvre sa troisième collaboration à l’opéra après Thanks to my Eyes en 2011 et Au Monde en 2013.
Du 4 au 20 juillet, Dmitri Tcherniakov revisite la mythique Carmen de Georges Bizet sous la direction musicale de Pablo Heras-Casado. En adoptant le point de vue de Don José, le metteur en scène russe change notre approche sur l’opéra et revient au regard proposé sur cette histoire d’amour et de mort par la nouvelle de Prosper Mérimée dont l’œuvre de Bizet est tirée. Sous titré La Carrière du libertin, The Rake’s Progress d’Igor Stravinski est à découvrir au théâtre de l’Archevêché du 5 au 18 juillet. Une direction musicale de Daniel Harding, une mise en scène de Simon McBurney pour suivre les tribulations de Tom Rakewell vers les sommets d’une réussite qui précède sa chute.
Au festival Les Nuits de Fourvière à Lyon du cirque encore et jusqu’au 23 juillet au Chapiteau du Domaine de Lacroix-Laval à 20h30. On découvre, A Simple Space de la troupe australienne Gravity & Other Myths, spectacle désigné du label Best Circus au Festival Adelaïde Fringe en 2013. Sept acrobates de haut vol pour un cirque qui se joue de sa mise à nue dans l’excellence qu’il propose. Un retour a la source d’une énergie pure qui n’exclue pas sa composante humaine avec ses faiblesses, ses fragilités. Une mise en péril des corps comme un défi permanent à la menace de l’échec toujours possible durant les numéros.
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