Rubrique hebdomadaire des spectacles à ne pas manquer du 29 mai au 4 juin.
Le festival June Events se déploie du 1er au 17 juin, il nous donne rendez-vous au CDC Atelier de Paris le 3 juin pour une soirée découverte.A 20h, un premier programme réunit trois jeunes pousses de la danse européenne. En ouverture, Let’s Sky, solo de l’Italienne Francesca Foscarini, est le dernier volet de son triptyque consacré à l’absence. À suivre le solo très attendu de l’Irlandaise Oona Doherty qui présente Lazarus and The Birds of Paradise sur les chœurs du Miserere Mei Deus d’Allegri ; une évocation du Nouveau Testament dans les échos violents de We Bastards ?, un documentaire consacré aux quartiers populaires de Belfast. Enfin, un duo nourrit par l’écriture très physique de la Zurichoise Cosima Grand qui s’associe dans CTRL-V(LP) à la Milanaise Milena Keller pour s’accorder au rap de Julian Sartorius.
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Le 3 juin toujours et à 22h30, le danseur et chorégraphe Sylvain Prunenec et le chanteur et trompettiste anglais Phil Minton cosignent avec Improvisation la rencontre de la musique et de la danse. Une intime osmose se crée entre les éléments vocaux de l’un et les improvisations gestuelles de l’autre. On se retrouve à June Events le 6 juin au Théâtre de l’Aquarium de la cartoucherie de Vincennes. Avec May He Rise And Smell The Fragrance d’Ali Chahrour. le chorégraphe Libanais réunit deux musiciens, un danseur et une actrice pour s’Inspirer des rituels du deuil et évoquer l’archéologie sensible d’un hommages dédiés aux disparus.
Au Théâtre national de la Colline du 29 mai au 2 juin, c’est l’énigmatique appellation Betroffenheit qui donne son titre au spectacle de Jonathon Young et de la chorégraphe Crystal Pite. Le mot désigne en Allemand, un état de choc qui submerge l’individu après la catastrophe, une consternation paralysante. Les deux fameux artistes de la scène canadienne réunissent leurs talents pour un spectacle où ils ont choisi de mixer les disciplines et se jouer de la danse et du théâtre pour témoigner du chaos de notre présent.
Avec Icon à La Villette, Sidi Larbi Cherkaoui s’installe du 31 mai au 3 juin dans la Grande Halle. Dans un décor sculpté par l’artiste Antony Gormley qui s’attaque pour l’occasion à une masse de trois tonnes et demie d’argile, le chorégraphe belgo-marocain réunit les danseurs de sa compagnie à la troupe des interprètes de l’Opéra de Göteborg. Un nouvel opus où il questionne les représentations symboliques et les croyances en s’interrogeant sur des idoles qui ont pour nom ; Mao Tsé-Toung, Nelson Mandela, le pape François, sans oublier Madonna et les dessinateurs martyrs de Charlie Hebdo.
Au Centre culturel suisse du 30 mai au 2 juin, Claptrap réunit le couple improbable formé par le danseur chorégraphe Marco Berrettini et de l’actrice et metteur en scène Marion Duval. L’idée de ce cabaret du désaccord et l’occasion pour ces deux bêtes de scènes de marier l’humour et la performance pour nous offrir une master pièce de deux heures et quarante cinq minutes qui se déguste comme un jeu où chacun tombe le masque. Une manière pour eux de cibler avec humour dans Claptrap ce qu’ils nomment, la tragicomédie des apparences.
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