Ce qu’il ne faut pas rater du 24 au 30 avril.
Au Théâtre Nanterre-Amandiers, l’Américaine Meg Stuart présente Until Our Hearts Stop du 26 au 30 avril. Dans un espace pareil à une arène transformée en night-club la chorégraphe née à La Nouvelle-Orléans poursuit son projet d’une danse trouvant naissance dans la mise en scène des rapports qui s’inventent entre ses interprètes.
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« Le spectacle se concentre sur l’intimité et les sens, précise-t-elle, on se hume, on se goûte les uns les autres. Il est question de la façon dont on perçoit l’autre, de la proximité à autrui, de là où se situe la frontière, de là où se situent les limites de l’autre, de la façon dont on peut partager un espace et partager le monde « .
Artiste associé de La Commune, centre dramatique national d’Aubervilliers, Jérôme Bel présente deux spectacles devenus des incontournables ; Cédric Andrieux du 26 au 28 avril et Gala les 29 et 30 avril. Dans le cadre de la série des portraits conçus par le chorégraphe, Cédric Andrieux de et par Cédric Andrieux est l’occasion d’un autoportrait plein d’humour où le danseur de revient sur les étapes de sa formation en France et sa décision de rejoindre le studio new-yorkais de Merce Cunningham.
Cédric Andrieux ©MarcoCaselliNirmal
Avec le bouleversant Gala, qu’il a conçu et mis en scène, le chorégraphe réunit une poignée de performers fidèles pour accompagner un groupe d’amateurs à faire leurs premiers pas sur un plateau. Un premier pas pour eux, un moment d’immense émotion pour nous.
La dernière pièce écrite en 2013 par l’auteur anglais Dennis Kelly est à l’honneur avec deux productions théâtrales qui se jouent simultanément. L’Abattage rituel de Gorge Mastromas est mis en scène au Théâtre du Rond-Point par Chloé Dabert jusqu’au 14 mai, elle est aussi à découvrir dans la mise en scène de Maï Sandoz au Théâtre des Quartiers d’Ivry, à la Manufacture des œillets, du 24 avril au 5 mai. L’occasion de vérifier que deux regards portés sur un même texte peuvent proposer des chemins différents et tout autant passionnants pour nous le faire entendre.
Du 26 au 28 avril, le Théâtre de la ville et le Théâtre national de Chaillot se sont associés pour nous proposer un hommage à la cold wave de Joy Division. Une opportunité pour se plonger dans une évocation de ces nuits endiablées vécues par des clubbers qui sert de thématique au spectacle de Christian Rizzo dans Le Syndrome Ian.
“Alors que la planète vibre sous le son du disco et de ses adeptes d’une danse lancinante, l’Angleterre voit naître une musique sombre et poétique rythmée par des corps électriques, angulaires et saccadés, nous dit Christian Rizzo. Entre solitude et communauté, quels vestiges de ces corps (peut-être) contradictoires me reste-t-il aujourd’hui, alors que nous tentons encore, quoi qu’il arrive, de danser sur les ruines d’une nuit à jamais dissipée ? »
Le Syndrome Ian réunit neuf danseurs dans une vibration collective où le tempo se distribue en écho filtré à la poésie de Ian Curtis, entre la physicalité des sub-bass et les abandons mélodiques.
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