Rendez-vous annuel parisien, la Foire Internationale d’Art Contemporain (FIAC) à Paris, prévue pour la mi-octobre, n’aura pas lieu cette année
Après de longs mois d’incertitude, la nouvelle est tombée : la FIAC, Foire Internationale d’Art Contemporain, prévue du 22 au 25 octobre à Paris, n’aura pas lieu cette année. Sa directrice Jennifer Flay a fait le choix de la repousser à l’automne prochain, estimant que les conditions n’auraient pas été réunies pour “proposer un événement à la hauteur des attentes et des ambitions de ses exposants et visiteurs”.
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Premier automne sans la FIAC à Paris, le sort cette 47e édition aura été scrutée de près, puisqu’auront déjà, avant elle, été annulées les principales foires d’art contemporain : Art Basel, normalement organisée en juin en Suisse, et la Frieze, à Londres, précédant la FIAC d’une ou deux semaines.
Organisée lors de ces précédentes éditions au printemps, la foire d’art contemporain Art Paris, moins identifiée, avait eu du flair et décalé son rendez-vous à début septembre, devenant ainsi le premier rendez-vous du marché de l’art en Europe depuis le début de la crise sanitaire.
De son côté, Paris Internationale, petite sœur cool de la FIAC rassemblant une scène de jeunes galeries cosmopolites, mais aussi des project-spaces et des éditeurs, devrait pour l’instant bien maintenir sa sixième édition en dur pour octobre, pour l’instant prévue aux mêmes dates, du 21 au 24 octobre.
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Un automne entre galeries, musées et virtuel
La FIAC, ce ne sont pas seulement les allées bondées du Grand Palais qui, sur deux étages, accueillent à l’ordinaire près de 200 galeries venues du monde entier. Ce sont également les événements dans les sites hors-les-murs le Petit Palais, le Jardin des Tuileries, la Place Vendôme ou encore la Place de la Concorde.
Pour le monde de l’art, la FIAC rythme la rentrée, si bien que dans son sillage, elle régit également les dates d’ouvertures des expositions des institutions et musées. Bien que la cause de l’effervescence ait cette année été ôtée, il ne devrait pas perdre son souffle pour autant.
Aux couloirs du Grand Palais, on préférera cette année, bon gré mal gré, la flânerie dans les galeries et les expositions, ou pour les plus connectés, les nombreuses initiatives en ligne lancées pendant le confinement et qui testent encore leur formule.
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