Ce spectacle de marionnettes dansé nous invite aux confins du corps et de la matière.
Véritable ouvrage artistique sur la suspension, au nom inspiré par un vers de T. S. Eliot, le spectacle né de la rencontre entre la chorégraphe Julie Nioche et le marionnettiste metteur en scène Renaud Herbin est une invitation au voyage sensoriel.
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Au centre du plateau d’At the Still Point of the Turning World trône une immense structure de fils et de sacs de sable suspendus qui évoque les lieux de stockage des marionnettes à fils, protégées et emballées dans du textile. Autant d’objets figés dans l’espace et le temps attendant de danser à nouveau. Vivre, peut-être.
Point de quiétude
Ces limbes peuplés de pantins assoupis reçoivent la visite d’un Orphée et d’une Ariane, les effleurant d’abord dans un premier mouvement. Des intrus qui feront ensuite corps avec cette multitude, jusqu’à leur offrir une vie nouvelle, loin de leur état premier, s’inventant autre le temps d’un chant qu’accompagnent les accords de cithare de l’auteure compositrice et performeuse Sir Alice.
Avec sa marionnette sur son dos, Renaud Herbin ouvre et clôt ce moment de délice « au point de quiétude du monde qui tournoie ». Un voyage métaphorique au cœur d’une expérience sensorielle, une rêverie en mouvement ballottée, guidée par les corps, les sons, les objets et les inévitables projections bigarrées qui s’ouvrent à l’imaginaire.
At the Still Point of the Turning World de Renaud Herbin. Les 6 et 7 février, Théâtre de Sartrouville et des Yvelines CON. Les 21 et 22 mars, CCAM, Vandoeuvre-lès-Nancy. Du 3 au 5 mai, Biennale internationale des Arts de la marionnette, Paris Ve
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