Avec « Gauguin l’alchimiste », le Grand Palais explore au travers plus de 200 oeuvres la partie arts graphiques et décoratifs de Paul Gauguin, s’attardant sur l’un des pans encore peu connus du travail de l’un des maîtres de la modernité.
Attention, blockbuster : le mercredi 11 octobre, le Grand Palais dévoilera l’exposition « Gauguin l’alchimiste ». Avec près de 230 œuvres, balayant tous les médiums de prédilection de l’un des plus grands peintres de la modernité, l’exposition présentera les peintures, mais aussi les sculptures sur bois, les dessins, les gravures et la céramique de l’artiste. De Gauguin, on retient les peintures post-impressionnistes de la période de Pont-Aven ou Arles, où il entretien des relations tumultueuses avec Van Gogh, et bien sûr les scènes de genre polynésiennes, dont il célèbre la douceur de vivre paradisiaque jusqu’à sa mort en 1903.
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Au Grand Palais, c’est un autre versant plus méconnu de sa pratique, courant en filigrane à travers toute sa vie, sur lequel est mis l’accent : le décloisonnement entre les arts graphiques et décoratifs qu’il pratique assidûment à côté de la peinture. S’attaquer à ces pratiques souvent déconsidérées par rapport aux “beaux-arts” prend alors chez lui l’aspect d’une exploration de territoires inconnus : pas uniquement le lointain géographique, mais également les pourtours de la création visuelle.
Organisée par le Grand Palais avec l’Art Institute of Chicago et les musées d’Orsay et de l’Orangerie, « Gauguin l’alchimiste » sera visible à Paris jusqu’au 22 janvier 2018.
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