“Pluridisciplinaire et indiscipliné”, ce festival bigarré parisien est devenu incontournable.
L’été n’était pas encore tout à fait achevé que déjà vibrionnaient, sur le rooftop du Point Ephémère, les premiers artistes invités à la soirée d’ouverture du désormais incontournable rendez-vous de la rentrée, le festival Jerk Off. Lieu de toutes les découvertes les plus queer.
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En attendant une programmation extrêmement riche, se déployant du Point Ephémère au Carreau du Temple en passant par la galerie Eric Mouchet, le collectif d’auteures RER Q, avec en maîtresse de cérémonie Rébecca Chaillon, égrène tous les possibles d’une sex party réussie à coups de textes manifestes cul et crus, tandis que l’auteur, metteur en scène et acteur Nicolas Petisoff présente intégralement son premier texte, Parpaing, qui sera créé au mois de novembre prochain au Centre dramatique national de Normandie-Rouen.
“Deviens ce que tu es”
Bouleversante, cette lecture sonore, donnée en ouverture de Jerk Off, donne le ton du spectacle à venir. Parpaing après parpaing, Nicolas Petisoff y construit son mur des origines. Le futur acteur de théâtre, qui aimera se couvrir la peau de tatouages, apprend à l’âge de 10 ans et au détour d’une conversation qu’il n’aurait pas dû entendre qu’il est adopté…
S’ensuit une série de découvertes, révélations, stupéfactions et événements de la vie donnant tout son sens à cette citation de Nietzsche, “Deviens ce que tu es”, que Petisoff fait sienne. Et qui pourrait être la clef de l’ensemble de la programmation de Jerk Off qui, au travers de propositions bigarrées, explore tous les possibles de l’identité.
Jerk Off jusqu’au 15 septembre, Paris
Parpaing de Nicolas Petisoff, du 19 au 21 novembre, CDN Normandie-Rouen
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