Une comédie musicale entre passé et présent qui offre à Ludmilla Dabo le rôle d’une prof enfin maîtresse de son destin.
Mieux vaut parfois se méfier de l’inodore et du sans saveur. Stressée par un agenda overbooké, une enseignante en lettres déjeune sur le pouce avec une amie dans une cantine branchée nommée Platitude. Est-ce le choc gustatif de la terrine de radis blanc ou le fumet du porridge de riz complet ?
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Georgia confond au cours du repas le brumisateur de table avec un chargeur de téléphone portable avant de se retrouver illico presto téléportée dans son passé. Prenant goût à ces sauts dans le temps qui lui permettent de remettre sur le métier les ratages de sa vie, la prof se rebiffe contre son destin pour devenir une tendre superwoman à qui rien n’est impossible.
Avec Une femme se déplace, David Lescot invente un scénario abracadabrantesque. Le dramaturge nous transporte dans un monde de folie, qui associe les méandres temporels d’un récit de science-fiction aux délices d’une comédie musicale mariant Broadway et Jacques Demy.
Avec une troupe de dix comédiens-danseurs-chanteurs tous épatants et accompagnée en live par un quartet de musiciens, l’aventure de Georgia (magnifique Ludmilla Dabo) se transforme en une quête épicurienne aussi drôle qu’addictive. Eloge d’un carpe diem qui fait terriblement défaut à l’époque, la fraîcheur sans chichi du spectacle de David Lescot est une cure de jouvence qui comble tous les sens.
Une femme se déplace texte, mise en scène et musiques de David Lescot, avec Candice Bouchet, Elise Caron, Pauline Collin, Ludmilla Dabo… Les 27 et 28 février, Théâtre Molière – Scène nationale de l’archipel de Thau, Sète
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