« Charlie don’t surf « , œuvre réalisée en 1997 par l’artiste italien Maurizio Cattelan, offre aujourd’hui une troublante résonance avec l’actualité.
C’est une sculpture qui date de 1997. Présentée actuellement dans l’accrochage inaugural de la Fondation Vuitton, cette pièce iconique de l’artiste italien Maurizio Cattelan, représentant un jeune garçon attablé à son bureau et tournant le dos au spectateur, offre aujourd’hui une curieuse résonance avec l’actualité.
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Par son titre d’abord, Charlie don’t surf qui, apprend-on, fait référence au cri de guerre de l’un des personnages du film Apocalypse Now de Coppola sorti en 1979, et au surnom courant désignant l’adversaire vietnamien durant la guerre du Vietnam – régulièrement utilisé par Cattelan, « Charlie » est aussi le nom qu’il donne à certains de ses autoportraits (celui notamment le représentant sur un tricycle, Charlie, 2003).
Par son motif ensuite, le jeune « Charlie / Cattelan » ayant les deux mains transpercées par des crayons qui évoquent le souvenir douloureux du système scolaire apparenté chez Maurizio Cattelan à un “apprentissage de l’échec”.
Une œuvre-étendard malgré elle, actuellement exposée dans la galerie 6 de la Fondation Vuitton
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