L’artiste Katharina Grosse convie pour une performance au Centre Pompidou Metz Stefan Schneider, figure emblématique de la musique électronique avec lequel elle a réalisé un album “Tiergarten” en 2017.
Invitée par le Centre Pompidou-Metz à investir ses espaces avec ses peintures géantes in situ, abritées ici dans la grande nef, le forum et le parvis, l’artiste allemande Katharina Grosse invite à son tour le musicien Stefan Schneider, figure emblématique de la musique électronique, avec lequel elle a déjà travaillé.
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Leur performance annoncée résonnera avec l’esprit de leur album collaboratif Tiergarten, réalisé en 2017. Car, si la peinture est son langage artistique naturel, qu’elle a renouvelée radicalement depuis les années 1990 en la sortant du cadre de la toile pour l’indexer à l’architecture et aux espaces physiques, Katharina Grosse entretient avec la création musicale une relation aussi très forte. Elle se dit à la recherche d’une peinture qui soit en contact avec le corps, qui s’adresse à l’ensemble de l’intelligence corporelle et qui puisse “apparaître dans toutes les fibres de notre être”. L’artiste, formée dans les années 1980 dans les couloirs conceptuels de l’école de Düsseldorf, cherche dans la musique électronique des sensations communes.
Rendez-vous le 28 juin
C’est bien ce qu’elle active avec son complice Stefan Schneider, musicien et producteur installé à Düsseldorf, la ville où l’artiste elle-même a vécu toute sa vie. Membre fondateur du groupe électronique Kreidler, puis membre du trio To Rococo Rot, le musicien a également produit Hans-Joachim Roedelius, Arto Lindsay, Bill Wells, Dieter Moebius, Klaus Dinger (NEU!), Sofia Jernberg, Koshiro Hino, ou John McEntire. L’une des voix les plus prolifiques de la musique électronique contemporaine, à laquelle Katharina Grosse offre au Centre Pompidou-Metz un espace à sa mesure.
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