Première expo française pour cet Anglais qui interroge nos identités aussi bien dans l’installation que dans la vidéo, la performance et l’édition.
“Et si, comme les girafes, les homosexuels étaient en voie de disparition ?” Derrière la formulation incongrue, on sent poindre une inquiétude : celle de voir le système tolérant et inclusif des sociétés occidentales vivre ses dernières heures. Tel est le paysage mental de la première exposition en France de l’Anglais Than Hussein Clark, artiste “polymathe” versé aussi bien dans l’installation que dans la vidéo, la performance et l’édition.
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Comme William Morris qui, dans l’Angleterre victorienne, souhaitait réformer la société par les Arts décoratifs, Clark, né en 1981, part de l’histoire du design et du théâtre pour refléter les angles morts des questions d’identité et de genre. Baroque et loufoque, son univers a parfois la saveur aigre-douce d’une certaine désillusion. Mais ce monde qui s’effrite, il vient en colmater les brèches avec une double dose de maquillage de scène, de cul et de broderies raffinées.
exposition Hollywood Regency, jusqu’au 13 mai, galerie Crèvecœur, Paris XXe
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