Ils étaient les commissaires de l’exposition-carte postale du dernier prix Ricard, une expo modeste et ambitieuse à la fois, qui se concevait comme un paysage, un état des lieux partiel et conjoncturel, un clin d’oeil à l’époque et une proposition groupée d’une poignée d’artistes âgés de moins de 30 ans. Ils, ce sont les fondateurs […]
Le laboratoire artistique castillo / corrales donne rendez-vous à ses bienfaiteurs le 29 novembre à la Fondation d’entreprise Ricard.
Ils étaient les commissaires de l’exposition-carte postale du dernier prix Ricard, une expo modeste et ambitieuse à la fois, qui se concevait comme un paysage, un état des lieux partiel et conjoncturel, un clin d’oeil à l’époque et une proposition groupée d’une poignée d’artistes âgés de moins de 30 ans.
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Ils, ce sont les fondateurs de castillo/corrales, François Piron, Thomas Boutoux, Benjamin Thorel et Oscar Tuazon, qui animent depuis 2007 un laboratoire atypique du haut Belleville, à la fois espace d’expos, librairie et maison d’édition. « castillo/corrales n’est en aucun cas une utopie économique, ni un oasis au sein de la réalité, qui est subie, là comme ailleurs, avec ses problèmes de loyer et de fournisseurs à payer. L’enjeu est donc ailleurs et réside dans l’espace de jeu qu’induit ce type d’espace périphérique aux pôles de responsabilité officielle incarnés par les institutions d’une part, et le marché de l’art de l’autre », résumait à son propos le critique et curateur François Piron.
Pour faire face à cette réalité économique, c’est donc un jeu qu’ont imaginé les membres de castillo. Une tombola plus exactement, « pour maintenir l’activité et l’indépendance du lieu », et un accrochage « hors les murs », à la Fondation d’entreprise Ricard. Vingt-sept œuvres signées, entre autres, Isabelle Cornaro, Gusmão & Paiva, Thomas Hirschhorn, Sophie Nys ou les six artistes du prix Ricard 2014 (Marie Angeletti, Jean-Alain Corre, Audrey Cottin, Hendrik Hegray, Mélanie Matranga et le lauréat, Camille Blatrix). Prix du ticket d’entrée : 500 euros. En échange de quoi chaque bienfaiteur recevra automatiquement une édition limitée d’Oscar Tuazon et, s’il a de la chance, l’une des oeuvres de l’exposition.
Pendant ce temps-là, la maison-mère accueille le beau projet de l’artiste et critique autrichien Martin Beck : soit la « reconstitution » de la dernière soirée du Loft, haut lieu de clubbing new-yorkais dans les années 70 et 80, dont David Mancuso était le grand orchestrateur.
castillo/corrales 3rd Annual Benefit le 29 novembre à la Fondation d’entreprise Ricard, 12, rue Boissy d’Anglas, Paris VIIIe, www.fondation-entreprise-ricard.com
Martin Beck, Approx. 13 Hours jusqu’au 10 janvier à castillo/corrales, 80, rue Julien-Lacroix, Paris XXe, castillocorrales.fr
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