Le Tate a annoncé les noms des quatre finalistes du « Turner Prize » qui récompense chaque année un artiste britannique contemporain: Tino Sehgal, Laure Prouvost, Lynette Yiadom-Boakye et David Shrigley.
Le prix Turner – organisé par la Tate Britain de Londres, depuis 1984 – récompense chaque année un artiste contemporain de moins de cinquante ans. Ce prix a pour habitude de mettre en avant les artistes utilisant les nouveaux médias, tels que l’art vidéo, l’installation et la sculpture non conventionnelle, mais aussi aux artistes peintres.
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La vidéaste française, Laure Prouvost, qui vit et travaille au Royaume-Uni depuis quatorze ans, a été remarquée pour son œuvre « Wantee » considérée par le jury comme « une approche unique de la réalisation ». Dans cette vidéo, elle raconte l’histoire de son grand-père qu’elle imagine en artiste conceptuel et ami de Schwitters (la Tate Britain lui consacre en ce moment une exposition). La française a aussi été très remarquée pour son exposition à la Whitechapel Gallery. Lynette Yiadom-Boakye est nominée pour son exposition Extracts and Verses à la galerie Chisenhale : ses peintures à dominante figurative évoquent la « black life ».
Nos deux favoris : pour son œuvre au ton résolument « humour noir », le drôlatique David Shrigley est le plus brit-artist du concours. Mais c’est sans compter avec Tino Sehgal et ses « situations construites », sortes de performances qu’il fait faire à des comédiens, des intellectuels dans « This is a situation », ou encore à des gardiens de musée.
Bref il faudra attendre le 2 décembre prochain pour connaître l’identité du gagnant.
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