Le flegme de cet humoriste nonchalant est un gage de son succès : le public, hilare, en redemande.
Son spectacle, initialement nommé A 100 %, a été rebaptisé d’un sobre Djimo, mais lui-même n’est pas très au courant de l’opération et continue d’employer le premier titre, au grand dam de son attachée de presse.. Preuve IRL que l’extrême lenteur à l’allumage, le rythme de tortue cool de cet humoriste de 27 ans ne sont pas qu’une posture de scène, mais l’authentique manière d’être de Djimo.
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Son premier seul-en-scène déroule en une heure trente une paresse existentielle hilarante – incompatibilité incurable avec l’empressement de ses contemporains –, mêlant enfance, monde du travail et échappées imaginaires (un passage génial où il s’imagine en esclave inapte : “Je n’ai pas les compétences… Je ralentis le groupe…”).
Débarqué il y a trois ans sur les plateaux Open Mic du Paname Art Café, le quartier général du stand-up parisien, et couronné du grand prix du Festival d’Humour de Paris en 2018, le voilà deux soirs par semaine dans un Apollo Théâtre qui ne désemplit pas. Ça va presque trop vite pour lui.
Djimo De et avec Djimo, mise en scène Ismaël Sy Savané, Apollo Théâtre, les vendredis et samedis soir à 21 h 30
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