Il aimait les artistes qui le lui rendaient bien. La preuve par l’image.
Artiste total, performeur culte, iconophile averti, David Bowie a régulièrement pioché dans l’histoire de l’art et chez les artistes contemporains. Dans le cinétisme de Vasarely qui illustre la pochette de Space Oddity ; le surréalisme tardif de George Underwood pour les albums Hunky Dory et Ziggy Stardust ; le psychédélisme cradingue du peintre belge Guy Peellaert qui réalise le visuel de Diamond Dogs, ou les montages post-pop de Gilbert & George qui lui inspirèrent la pochette de Tonight.
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Jusqu’à cette collaboration récente avec l’artiste new-yorkais Tony Oursler qui réalisa l’étrange clip aux formes molles et aux yeux exorbités de Where Are We Now, après avoir accompagné Bowie sur la tournée 50th Birthday, en 1997.
De leur côté, les artistes le lui rendent bien qui se sont à leur tour beaucoup inspirés de ce “méta-artiste”, comme nous l’écrit dans ces pages Tony Oursler. C’est le cas du Suisse Christian Marclay, mélomane pointu qui joua la course contre la montre avec son film monstre The Clock et adressa, dès le début des années 1990, ce clin d’œil amusé au transformisme de Bowie ; de l’artiste française Virginie Barré, fan de la période Yamamoto ; et encore de l’Ecossais Jim Lambie qui réalisa plusieurs collages aux motifs floraux à partir de la pochette de Space Oddity.
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