Jour après jour, les festivals de théâtre et de danse annoncent leurs annulations. Une liste qui risque, hélas, de s’allonger et dont nous vous informerons régulièrement.
Le tout premier de la liste, c’était Les Giboulées du JTN de Strasbourg, un festival dédié aux arts de la marionnette qui devait avoir lieu fin mars. C’était logique. Tout comme le festival Programme Commun initié par le théâtre Vidy-Lausanne, l’Arsenic et le théâtre Sévelin 36 prévu lui aussi fin mars. Alors, on a commencé à regarder ce que chaque théâtre proposait à son public en ces temps de confinement. D’abord annoncé pour deux semaines, puis prolongé d’une autre quinzaine, on sait maintenant que le déconfinement n’est pas pour demain.
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Le 7 avril, Jean Varela, directeur du festival Printemps des Comédiens de Montpellier rend publique l’annulation du festival qui devait se tenir du 29 mai au 27 juin prochain et annonce la tenue de sa prochaine édition, du 28 mai au 27 juin 2021. Autant dire une éternité. Mais il conclut par ces mots de Shakespeare : “Le juste espoir est prompt et vole avec des ailes d’hirondelle.”
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Le 8 avril, alors même qu’Olivier Py donne sa conférence de presse par vidéo pour présenter la 74e édition du festival d’Avignon, trois autres festivals déclarent forfait : le festival de danse June Events initié par l’Atelier de Paris/CDCN annonce le report de la manifestation qui devait fêter ses vingt ans du 2 au 27 juin. Le festival Echappées Belle de la scène nationale Carré-Colonnes à Blanquefort qui devait se dérouler du 3 au 6 juin annonce son report l’année prochaine. Outre-Atlantique, le festival TransAmériques de Montréal, plus connu sous le sigle FTA annonce lui aussi l’annulation de l’ensemble de sa programmation.
Aujourd’hui, 9 avril, ce sont les Rencontres chorégraphiques de Seine-Saint-Denis, prévues du 13 mai au 20 juin qui annoncent leur annulation.
Et la liste va sans doute encore s’allonger.
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