Les Daft Punk ont tombé le masque pour Xavier Veilhan. C’est sans leurs emblématiques casques que le duo a été sculpté par le plasticien, exposé par la Galerie Perrotin simultanément à New York et à Paris jusqu’au 11 avril. Intitulée “Music“, l’exposition présente des sculptures de producteurs emblématiques parmi lesquels Giorgio Moroder, Lee “Scratch” Perry, […]
Les Daft Punk ont tombé le masque pour Xavier Veilhan. C’est sans leurs emblématiques casques que le duo a été sculpté par le plasticien, exposé par la Galerie Perrotin simultanément à New York et à Paris jusqu’au 11 avril. Intitulée « Music« , l’exposition présente des sculptures de producteurs emblématiques parmi lesquels Giorgio Moroder, Lee « Scratch » Perry, Nigel Godrich, les Neptunes Chad Hugo et Pharrell Williams, Rick Rubin ou encore Quincy Jones.
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La sculpture représente donc sans casques – une image rare – Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem-Christo en contreplaqué de bouleau.
L’artiste confie à The Creator Project qu’il n’a même pas eu à demander aux Daft de poser sans casques.
« Je leur ai proposé de les représenter en tant que producteurs, pas en tant que musiciens, et après avoir discuté avec eux, on s’est mis d’accord sur le fait qu’ils devaient apparaître sous leurs vrais noms. Du coup, ils m’ont dit : ‘La sculpture doit être l’image qui n’existe pas de nous. Si les gens veulent savoir à quoi nous ressemblons dans la vraie vie, ils devront regarder la sculpture”.
Chaque producteur a ainsi été scanné en 3D, préalable indispensable à sa représentation en statue. Pour Rick Rubin, le problème de la barbe fournie s’est posé et Veilhan s’est beaucoup inspiré des sculptures de la Renaissance et du baroque, notamment des œuvres du Bernin, pour étudier le rendu des cheveux et des poils dans le marbre. Ce n’est pas la première fois que Xavier Veilhan collabore avec des musiciens puisqu’il avait réalisé l’artwork du Pocket Symphony de Air en 2007 après avoir travaillé avec Sébastien Tellier en 2006.
Vous pourrez retrouver dès demain sur notre site une interview de Xavier Veilhan par Ingrid Luquet-Gad.
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