Actuellement visible dans « Phèdre(s) » de Krzysztof Warlikowski, Alex Descas a offert son charisme princier au cinéma de Claire Denis, Olivier Assayas, Jim Jarmusch ou Sharunas Bartas. Rencontre avec un acteur aussi magnifique que discret.
Qu’est-ce qui vous a donné envie de faire le métier d’acteur ?
Alex Descas – Le hasard ! Je n’étais pas cinéphile, mes parents ne l’étaient pas non plus. Je suis né aux Antilles mais je suis arrivé à Paris à 8 ans, j’ai grandi ici. Mes souvenirs des Antilles sont très vagues : ma grand-mère, des cyclones, une nature très présente… La métropole a été un choc, je n’avais pas l’habitude de la ville, des grands immeubles, du froid. Ça a sûrement laissé des séquelles en moi, mais on s’en rend compte après coup, en analysant les choses. Par exemple, en se posant la question que vous posez, pourquoi suis-je devenu comédien ? Le hasard, certes. Mais peut-être est-ce du inconsciemment au fait que mon père était du genre à raser les murs, comme beaucoup d’Antillais de cette époque, qui ne voulaient pas faire de vagues.
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Vous vouliez prendre leur contrepied ?
On peut se dire ça, mais en même temps, on ne peut pas dire que je sois du genre extraverti, ce serait même plutôt le contraire ! Donc devenir acteur, ça reste mystérieux.
Vous avez pris des cours de théâtre ?
Oui, mais revoilà le hasard. J’étais avec un ami musicien qui me dit un jour qu’il s’est inscrit dans un cours de théâtre. Je ne comprenais pas, je lui ai dit :« tu veux être musicien, commence déjà par faire de la musique. » C’était idiot de ma part, parce qu’on peut très bien faire plusieurs choses. Bref, je l’ai accompagné à ce cours et j’ai été scotché. J’ai décidé de m’inscrire aussi, alors que c’était a priori très loin de moi. Monter sur une scène, être regardé par des gens, ce n’était pas du tout mon truc. Mais je l’ai fait, et je suis resté plus de deux ans. C’était le cours d’Ada Lonati, la mère de l’écrivain Jean-Marc Roberts. C’est elle qui m’a donné l’étincelle, le premier élan.
Dans les premières années où vous embrassez ce métier, avez-vous des comédiens ou comédiennes fétiches, qui vous inspirent particulièrement ?
Non, pas vraiment. Par la télé, j’ai vu pas mal de films, américains, français, des choses qui m’ont plu, mais un acteur ou une actrice en particulier, non. La seule chose qui m’a marqué, et peiné, c’est quand j’allais au ciné avec mes copains blancs et qu’on tombait sur un acteur noir : à chaque fois, l’acteur était réduit à rien, ou à un gros cliché. J’étais chaque fois abattu, je trouvais ça monstrueux.
Vos parents vous ont encouragé quand ils ont su que vous vouliez devenir acteur ?
Non. Mon père disait : « tu rêves, tu n’auras jamais ton nom sur une affiche ». Ca m’avait peiné mais rétrospectivement, je pense qu’il disait ça pour me protéger. Il devait se dire que la vie est déjà assez dure et que je risquais de me faire du mal dans ce métier. Bon, j’ai persisté.
A vos débuts au cinéma, vous enchainez les petits rôles dans des films populaires de Sergio Gobbi, Roger Hanin, Yves Boisset, Josiane Balasko…
Même les petits rôles, ce n’était pas facile à décrocher. Au début, je faisais de la figuration, des silhouettes. Je me souviens d’un tournage où j’étais resté sur le plateau pendant des heures à ne rien faire, à attendre dans le froid.
Votre premier grand rôle, c’est dans le magnifique S’en fout la mort de Claire Denis. Comment s’est passé votre rencontre avec celle qui allait devenir votre cinéaste fétiche ?
(pensif)… Claire… Ben oui, c’est le film qui m’a donné toutes les possibilités, qui m’a aidé à m’établir dans ce milieu et peut-être aussi à ne pas abandonner. A l’époque, je m’étais lié d’amitié avec Isaac de Bankolé et c’est grâce à lui que j’ai rencontré Claire. A cette époque, suite à une rupture, je vivais chez Isaac. Un jour, on frappe à la porte : c’était Claire qui venait voir Isaac, sauf qu’il n’était pas là. C’était une très jolie femme, je ne savais pas quoi faire ou quoi lui dire, on est restés tous les deux là, sur le palier, un peu embarrassés. Puis elle est repartie assez rapidement. Je me suis dit que c’était bête, j’ai pris ma veste, j’ai dévalé les escaliers, je l’ai rattrapée et on a pris un café. Quelques mois plus tard, on s’est vus tous les trois, Isaac, Claire et moi, et elle avait pensé à nous pour une histoire dont elle nous a donné un petit résumé. C’était l’embryon de S’en fout la mort. Je n’avais pas beaucoup de propositions, je trouvais formidable qu’on vienne me proposer un rôle important.
Comment s’est passé ce premier tournage important pour vous ?
Le film s’est tourné dans une urgence terrible, des producteurs se sont désistés en cours de route… Pour ce film, j’étais allé en Martinique avec Claire pour me renseigner sur le milieu des combats de coqs auquel je ne connaissais rien. On avait fini par rencontrer un maître en combats de coqs, Yvon Drame, dont le nom plaisait à Claire (sourire)… Il était très gentil et très bon pédagogue. J’ai bossé chez lui comme un employé, je nettoyais les coqs, je leur faisais des piqûres de vitamines, je les nourrissais. L’après-midi, je faisais du damier, une danse de combat qui ressemble à la capoeira. Ce séjour martiniquais m’a donné une belle énergie pour le film. Pour ce personnage, j’étais entré quasiment dans un état de transe que j’ai peu retrouvé par la suite.
Ce rôle a aussi défini votre style de jeu, minéral, laconique, intériorisé…
Peut-être… Je me suis dit rapidement dans ma carrière qu’il fallait aller vers le dépouillement, ce qui ne veut pas dire que je n’ai pas envie parfois de rôles différents… Mais le dépouillement, c’est enlever des choses, tendre vers une vérité intérieure, parvenir à une forme de nudité. Ça, c’est quand même un sacré travail.
Vous avez tourné beaucoup de films avec Claire Denis, notamment un, 35 rhums, très beau, très émouvant et peut-être moins connu, où vous jouez le père de Mati Diop.
C’était un peu nos retrouvailles, on n’avait pas tourné depuis un moment. C’est un film qui s’est fait très rapidement, simplement, avec un petit budget par rapport au tournage plus lourd de White Material. Pour Claire, c’était un « petit film ». Mais c’est un très beau film, avec beaucoup de douceur. On retrouve ce que vous appelez mon côté « taiseux ».
Autre cinéaste important de votre parcours, Sharunas Bartas. Comment l’avez-vous croisé ?
Avec Claire, on a avait découvert Trois jours de Sharunas et on était tombés amoureux de son actrice Katerina Golubeva. A tel point que Claire a réussi à l’engager pour J’Ai pas sommeil. Sharunas était présent sur ce tournage parisien. On se parlait peu, Sharunas et moi, on était deux « sauvages ». Un jour, il est venu chez moi, on se comprenait dans les silences. Avec des gens comme ça, ce qui fonctionne, c’est la marche. Je l’emmenais marcher dans Paris, dans des bars antillais un peu voyous, qui n’existent plus aujourd’hui, il aimait ça. Il m’a proposé deux films, mais je n’étais pas libre, puis on s’est retrouvés pour The House.
Comment s’est passé ce tournage en Lituanie ?
Une drôle d’aventure. Je suis arrivé à Vilnius avec Valeria Bruni-Tedeschi, on nous a logés dans un hôtel qui ne ressemblait à rien, un lieu étrange. Et Sharunas n’était pas là. On était en stand-by des jours et des jours, ce qui ne me gênait pas : je me baladais, je visitais, je me disais que je verrais Sharunas quand le moment serait venu. D’autres comédiens étaient là depuis quinze jours. L’un déprimait de ne pas voir Sharunas, buvait beaucoup en attendant. Un autre était en train de devenir clochard, ne se lavait plus, mais restait très sympa… On attendait tous Sharunas Godot. Je trouvais ça amusant.
Vous avez un petit rôle dans Coffee & cigarettes et The Limits of control de Jim Jarmusch. Le cinéma américain, indé ou hollywoodien, vous a fait fantasmer ?
The Limits of control est très beau alors qu’il a été démoli par la critique, je l’aime beaucoup. J’ai eu ce fantasme du ciné américain, mais plus du tout maintenant. Quand Jim m’a appelé pour Coffee & cigarettes, j’étais très heureux. A l’époque, il se trouve que je vivais à New York, je bossais là-bas sur l’adaptation d’un roman de Kobo Abe, Le Plan déchiqueté. C’était parfait, je pouvais voir Jim tous les soirs. Il aimait bien la nuit, on sortait avec ses amis new-yorkais. Parmi eux, John Lurie, que j’admirais, je trouvais qu’il avait une allure incroyable, une classe folle. Moi, j’étais juste très heureux d’être à New York, c’était comme un rêve. J’envisageais de rester vivre là-bas, d’autant qu’à Paris, on ne me proposait pas grand-chose. Puis un jour, John Lurie m’invite dans un très bon resto japonais et me dit « tu vois, tout l’argent avec lequel tu vis ici, c’est MON argent ». Hein ? Il voulait me faire savoir que la productrice qui s’occupait de moi l’avait arnaqué. J’étais emmerdé parce que j’appréciais autant ma productrice que John. Puis un jour, Dominique Besnehard m’a proposé deux films à Paris et je suis rentré. Je me suis convaincu que finalement, il fallait que je travaille à Paris, chez moi. Ce que j’ai fait, mais c’est toujours resté difficile, je n’ai jamais trouvé ce que je recherchais en me la racontant un peu (rires)… Mais oui, j’ai fantasmé sur le ciné américain. Comment ne pas fantasmer là-dessus ? C’est un cinéma tellement divers, tellement fort.
Vous avez joué dans Chocolat de Roschy Zem, qui parle de la place des acteurs noirs dans le spectacle, au théâtre et au cinéma. Vous avez aussi tourné des films avec Raoul Peck. Le cinéma engagé politiquement, est-ce que ça compte pour vous ?
A l’époque de Chocolat, l’acteur noir n’existait tout simplement pas, ou alors à l’égal des figures que je voyais, gosse, sur les boîtes de chocolat Banania. Je me demande d’ailleurs si cela n’a pas participé à ce que je sois toujours sur mes gardes pour un tas de choses. Par exemple, je n’ai jamais aimé qu’on me tape sur l’épaule… En tout cas, quand j’ai choisi ce métier, je m’étais dit que j’éviterais autant que possible tous ces rôles que je voyais adolescent où les personnages de noirs étaient réduits à des clichés. Je pense avoir réussi à les éviter, sauf une fois où je me suis laissé avoir par amitié. Le jour du tournage, je vomissais dans ma chambre d’hôtel tellement c’était violent d’aller contre ce que je ressentais.
Au théâtre, vous avez joué dans quelques pièces dans les années 90 et 2000, mais beaucoup moins qu’au cinéma. Est-ce lié à ce manque de rôles pour les acteurs noirs ?
Au théâtre, c’est pareil qu’au cinéma. Il n’y a pas de rôle pour les comédiens noirs de ma génération. On ne les a pas vus dans des spectacles forts, classiques ou contemporains. Au cinéma, d’une certaine manière, c’est pareil. Des gens comme Claire Denis sont très avance. Même si j’ai eu plaisir à travailler au cinéma avec Olivier Assayas, il n’y a pas eu de suite. Il manque aux réalisateurs aujourd’hui un regard sur notre société qui a évolué. Or, tous ces changements ne sont pas visibles au cinéma. C’est d’une grande tristesse.
Pensez-vous que la situation est meilleure pour les acteurs noirs dans le cinéma américain, avec les exemples de Denzel Washington, Will Smith ou Samuel Jackson ?
Les Afro-américains ont leurs problèmes aussi avec le cinéma et Hollywood comme on l’a vu aux oscars. Mais Samuel Jackson qui joue dans les films de Quentin Tarentino comme dans Star Wars a une filmographie incroyable. Il s’amuse et exerce un métier qui lui permet de montrer ses capacités, son talent avec une ouverture très grande. Nous, on n’a pas tout ça en France. Il suffit que vous travailliez deux ou trois fois avec un réalisateur pour qu’on vous enferme dans ce tiroir-là et on le ferme à clé, vous ne pouvez plus en sortir.
Justement, dans la mise en scène de Phèdre(s) de Krzysztof Warlikowski, vous faites quelque chose qu’on ne vous a jamais vu faire au cinéma.
Ce qui veut dire que les choses sont quand même possibles.
Comment l’avez-vous rencontré ?
J’avais vu son spectacle Un tramway, d’après Tennessee Williams avec Isabelle Huppert, mais je ne le connaissais pas. L’année dernière, mon agent m’a laissé un message me disant d’aller au théâtre de l’Odéon où Krzysztof Warlikowski souhaitait me rencontrer. Son nom ne me disait plus rien et je venais de perdre mon téléphone portable. Pour moi, il était plus urgent d’aller aux objets trouvés parce qu’il y a tout dans mon portable. Je travaille avec, j’écris toutes mes histoires et je ne fais jamais de sauvegarde sur un ordinateur. Je vis dangereusement avec mon coeur ! Donc, je commence par m’occuper de ça et je rappelle mon agent qui me dit : « Il faut que tu ailles tout de suite à l’Odéon, Krzysztof Warlikowski repart ce soir en Pologne et il veut te voir. »
Quand je suis arrivé, il était entouré de plein de gens, toute sa garde rapprochée, et on s’est isolés pour parler. Je l’ai trouvé fascinant. Sa façon de raconter l’histoire me paraissait d’une complexité incroyable et je lui ai dit que j’acceptais le projet avec plaisir.
Il vous proposait un rôle précis ?
Celui de Thésée. Mais un Thésée plus classique que dans la version actuelle, le texte de Racine était beaucoup plus présent et a disparu en cours de route pour devenir quelque chose d’autre. Est-ce que c’est un médecin ou un imposteur ? Est-ce Thésée déguisé ? Mais si c’est lui, comment se fait-il que Phèdre ne le reconnaisse pas ? Je suis aussi le confesseur et celui qui dévoile tout ce qui va se passer par la suite, si on écoute bien… J’ai dit oui avec plaisir, il faudrait être con pour refuser de travailler avec Isabelle Huppert, avec Krzysztof Warlikowski, au théâtre de l’Odéon.
Comme comédien, que préférez-vous, le théâtre ou le cinéma ? On imagine que le théâtre est peut-être plus intense, plus riche ?
Je ne peux pas les comparer et je ne veux pas le faire. Ce sont deux choses différentes et, en même temps, c’est toujours le corps qui travaille avec l’émotion qu’on a. Cela dit, on peut dire que le théâtre est plus intense parce qu’on est face à un public tous les soirs. A une certaine heure de la journée, je ne suis plus là, je ne peux plus répondre au téléphone, ni être dans la ville et je m’achemine vers le théâtre, vers Phèdre(s), vers ce que je vais faire. Le théâtre, c’est un rituel très fort. Au cinéma, on n’a pas ça. C’est marrant parce que je me rappelle d’une phrase de Louis Jouvet qui disait : « Au théâtre, les comédiens sont très travaillés et au cinéma, ils travaillent. » C’est comme ça, c’est vrai. Et il y a une autre phrase très belle de Jean Genet qui dit : « Un acteur doit apparaître, briller et disparaître. »
Comment se passent les répétitions avec Krzysztof Warlikowski ?
Il attend beaucoup des comédiens, de leurs propositions, de leur gestuelle. Il est là pour vous recentrer, évidemment pour vous diriger mais ce qui est très beau chez lui, c’est qu’il vous laisse votre respiration. Pour la scène avec Isabelle, c’était très bien parce qu’on l’a travaillée tous les trois, ensemble, mais à aucun moment il ne m’a dit comment faire. Dans la deuxième scène avec Hippolyte, j’ai tout le plateau et je ne suis pas tenu de rester à une place fixe ou de suivre une trajectoire réglée à l’avance. Si on a l’intuition fulgurante à un moment que quelque chose peut advenir et qui ne nuit pas à la mise en scène ni à votre partenaire, on le fait et ça, c’est formidable. C’est une grande liberté et je lui tire mon chapeau.
Jouer avec Isabelle Huppert, ça doit être quelque chose ?!
Oui. La première fois que je l’ai rencontrée, c’était sur White Material et c’était en banlieue parce qu’il fallait retourner des scènes en studio. Claire Denis m’avait dit de passer et je suis venu un soir pour voir Isaac de Bankolé. Isabelle était là et elle est venue me voir gentiment. Je me souviens aussi de l’avoir vue à un concert l’année dernière. C’était très amusant parce que je vois à une table des gens que je connaissais et je les salue. Je m’assois et je réalise que j’ai dit bonjour à tout le monde sauf à une femme qui était assise là et qui était Isabelle ! Je me lève comme un diable de sa boîte et je vais la voir… on a discuté un moment. Je suis très heureux de travailler avec elle. Chaque soir, en l’écoutant, en la regardant, j’apprends des choses parce qu’elle va tellement loin dans ce qu’elle fait. Dans cet échange avec elle tous les soirs, c’est incroyable tout ce qui se passe, au niveau de l’écoute, de la sensation, des vibrations, de ce qu’elle laisse entendre et qui me convient parfaitement. C’est quelqu’un d’une grande générosité, d’une grande simplicité aussi, elle ne vous écrase pas.
Y a-t-il au théâtre ce sentiment de tout remettre en jeu chaque soir ?
Ah oui. Parce qu’on vient chaque jour avec une émotion différente et on essaye différentes choses. On n’y arrive pas toujours mais quand je rentre le soir après la pièce, je marche et j’essaie de ressentir et de retrouver des moments que j’ai plutôt bien aimés pendant la représentation et je me demande si je vais pouvoir les revisiter de nouveau. Tous les soirs, je rentre chez moi et j’angoisse.
Et y a-t-il des metteurs en scène avec qui vous rêvez de travailler ?
Oui, bien sûr. Mais je n’ai pas envie d’en parler… on souffre trop après. Je ne sais pas comment vous dire, mon parcours professionnel est surtout le fait de rencontres fortes. Avec Claire Denis, Sharunas Bartas, Raoul Peck, Olivier Assayas. C’est un cheminement de vie en fait. Pour moi, le cinéma ou le théâtre, c’est de la recherche. On parlait de dépouillement tout à l’heure : être acteur, c’est une façon aussi d’aller vers moi-même. C’est de l’introspection et de la méditation. D’une certaine manière, c’est une façon de me découvrir.
Propos recueillis par Serge Kaganski et Fabienne Arvers
Dans Phèdre(s), Odéon théâtre de l’Europe, jusqu’au 13 mai
• Comédie de Clermont Ferrand – SN : 27 au 29 mai 16
• Barbican – London dans le cadre du LIFT : du 9 au 18 juin 16
• BAM à New-York : 13 au 18 septembre 16
• Grand Théâtre du Luxembourg : 26 et 27 novembre 16
• Théâtre de Liège : du 9 au 11 décembre 16
• Onassis cultural Center – Athènes : du 20 au 22 décembre 16
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