Des spectacles signés Benjamin Abel Meirhaeghe, Sébastien Kheroufi, Victoria Sitjà ou encore Camille Cau.
A Revue, par Benjamin Abel Meirhaeghe
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Deux mois après la découverte de l’artiste flamand Benjamin Abel Meirhaeghe avec Madrigals, on le retrouve avec l’un de ses derniers spectacles, A Revue. Une fois de plus, la musique baroque sert de colonne vertébrale à la trame d’un spectacle qui imagine comment la musique ancienne continuera de vivre dans le futur. Et surtout, à quoi ressemblera-t-elle ? Dans ce cabaret rétro-futuriste empli de silhouettes humanoïdes aux tenues pailletées, Monteverdi et Kurt Weill entrent en résonance avec la musique électronique. Un brassage artistique où se mêlent danse, chant, performances et arts visuels.
A Revue, mise en scène Benjamin Abel Meirhaeghe. Du 28 au 30 juin à La Villette, à Paris.
Antigone, par Sébastien Kheroufi
Antigone, c’est le rappel d’une humanité commune à travers le geste d’inhumer ceux qui ont quitté le monde des vivants. En cela, elle est universelle. Présenté à la Cartoucherie de Vincennes dans le cadre du festival Départ d’incendie, l’Antigone de Sébastien Kheroufi prend comme source son histoire familiale, celle de son père algérien et de sa mère française : “À la mort de mon père, j’ai découvert l’Algérie. Rapatrier son corps sur ses terres, auprès des siens, m’a permis de rencontrer ma famille et mes origines. J’ai compris pourquoi mon père avait traversé la Méditerranée pour un avenir qu’il pensait meilleur, compris pourquoi mon père n’a jamais pu rentrer chez lui, compris comment un homme peut finir sa vie seul, par honte de sa condition. J’ai découvert ses mécanismes de fuite, réalisé quelle tragédie avait eu lieu et saisi ce qui pousse des milliers de personnes à quitter leur famille et leur pays pour un inconnu fantasmé.” Un projet qui porte haut l’ambition de donner la parole à celles et ceux qui restent silencieux.
Antigone, mise en scène Sébastien Kheroufi. Jusqu’au 2 juillet, Cartoucherie de Vincennes, à Paris, Théâtre du Soleil.
Festival Parterre
Un petit nouveau parmi les festivals d’été fait son entrée, discrètement, par des chemins de traverse en pleine ruralité. C’est le festival Parterre, initié par Annie Bozzini, quatre jours de danse dans l’Aude, au milieu des prés et des champs. Répertoire et création s’y donnent la main : de la reprise de Necesito, ultime chorégraphie de Dominique Bagouet à la création de Paysdanse de Camille Cau, la suite logique des ateliers qu’elle a menés dans la région avec des éleveurs agriculteurs. À voir également : Jérôme Brabant, Christian Rizzo, Alexandre Fandard, Émilie Labédan, Salia Sanou, La Zampa et la compagnie Demestri & Lefeuvre.
Festival Parterre.2023, du 2 au 5 juillet à Plaigne, Saint-Amans, Pécharic, le Py…
Looking for Bernstein, par Victoria Sitjà
Poursuite du travail engagé l’année dernière avec l’Académie de l’Opéra de Paris, la metteuse en scène Victoria Sitjà propose un second workshop, Looking for Bernstein, en forme de portrait du compositeur américain. “Looking for Bernstein n’est pas une errance mais une réflexion sur la notion d’héritage, une recherche de l’identité artistique. Se demander qui on est en tant qu’artiste invite à s’interroger sur ce dont on hérite et à envisager des filiations imaginaires”, annonce-t-elle. Une réflexion qui prend comme prétexte la création d’une nouvelle saison à l’Opéra Studio avec un gala en présence d’une légende… le compositeur Leonard Bernstein.
Looking for Bernstein, mise en scène Victoria Sitjà. Les 28 et 30 juin à l’Amphithéâtre Olivier Messiaen, Opéra Bastille, Paris.
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