Alice Laloy embarque tous les publics dans son monde férique, à la lisière du cirque et de la performance.
Estampillé jeune public, ce spectacle est si beau et si poétique, si drôle et si singulier qu’il fait voler en éclats toutes cases, toutes catégories, toutes expressions consacrées ; à moins qu’on ne le considère comme un spectacle à-voir-de-toute-urgence-par-tous-les-publics-du-monde-entier, ce qui lui convient déjà un peu mieux.
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Sur une scène, qui n’en est pas vraiment une, trois roadies à l’allure d’ours mal léchés et tout de cuir vêtus assemblent boîtes, gradins et amplis à leur rythme et à leur manière, grommelant et bougonnant – manifestement indifférents au public (hilare) face à eux. Au centre, quelque chose de magnifique se déploie. Sur leur peau, de longs poils multicolores sont en train de pousser.
Hourra !
Il serait sacrilège de révéler la fin. Notons simplement que celle-ci nous fait basculer dans un monde féérique et enchanteur, quelque part entre les illustrations de Max et les Maximonstres et le théâtre de Joël Pommerat. Hourra Laloy !
À poils d’Alice Laloy, avec Julien Joubert, Yann Nédélec et Dominique Renckel, en alternance avec Vladimir Barbera, Luca Fiorello et William Pelletier.
À La Faïencerie, Creil, les 3 et 4 mai ; à L’Onde Théâtre Centre d’art, Vélizy-Villacoublay, du 22 au 26 mai.
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