Cet artiste new-yorkais médite sur la dépossession de soi à l’ère du post-internet.
C’est un peu comme si Marshall McLuhan écrivait une théorie du gif. En 2010, à 24 ans, l’artiste et théoricien new-yorkais Artie Vierkant met en ligne The Image Object Post-Internet. Il y montre comment internet prolonge nos sens et influe sur notre perception. Le texte devient la bible de tout jeune artiste à la page (web) et le post-internet, une condition sociale, un mouvement artistique, ainsi qu’un abécédaire visuel. En 2015, Vierkant est déjà ailleurs. Sa nouvelle expo a trait à la dépossession des corps sur les réseaux sociaux. Pour Bodyscan Objects, il achète le droit à l’image d’individus et en réalise le portrait hyperréaliste avec une prise de vue à 360 degrés. Pour sa part, il mentionne son compte Instagram dans sa bio (@avierkant) : faire de sa vie une œuvre d’art marche aussi à l’ère 2.0.
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Feature Description exposition d’Artie Vierkant,
jusqu’au 6 juin à la galerie Edouard-Manet, Gennevilliers
artievierkant.com
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